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Critique de Luniver


Un dragon sévit dans les campagnes de Kaamelott. Lancelot, seul chevalier à tenir plus ou moins la route, est envoyé par le royaume pour lui régler son compte. Mais Perceval prend la mouche à force d'être mis sur le côté et d'être considéré comme un élément de seconde zone, et décide de mener sa propre quête parallèle.

Un point m'a particulièrement gêné dans cette bande dessinée : je ne retrouve pas vraiment les mêmes caractères que dans la série. Lancelot est présenté comme un snob méprisant et imbuvable ; or, si le personnage a en effet beaucoup d'orgueil, il est aussi très soucieux de sa réputation, et on l'imagine mal insulter et rudoyer les villageois à longueur de temps comme dans cette aventure.

De même, Perceval et Karadoc sont pour moi l'incarnation même de l'amitié indéfectible : ils s'entre-aident toujours, s'avouent leurs faiblesses sans crainte et se soutiennent l'un l'autre dans toutes les situations. Or, dans cette aventure, ils passent une majeure partie de leur temps à s'insulter, à se traiter mutuellement d'incompétents et à douter de leurs capacités, ce qui ne colle pas du tout avec l'image que j'ai d'eux.

Au niveau des clins d'oeil, j'ai tout de même apprécié que Perceval rencontre enfin un vieux ! le spectateur neutre peut se rendre compte qu'on en croise effectivement partout en aventures, et qu'ils ne sont pas spécialement doués pour mettre un chevalier en pleine quête dans les meilleures dispositions.

On peut enfin souligner que c'est la simplicité de Perceval, et sa croyance ferme dans les principes de sa terre natale, qui permet finalement de démêler la situation. Belle mise à l'honneur du personnage le plus attachant de la série.
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