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Critique de brigittelascombe


Je n'ai point vu grand érotisme dans cet O. là mais l'Oise qui coule paisible sous un nuage de pluie et une connivence de chaque instant.
Quelques pommiers du Japon sur une boite à gâteaux, un sentier perdu et retrouvé, un martin pêcheur de l'aube non encore colorisé,les traces d'un héron dont on retrouve la pause qui se pose sur une péniche rouge, un canal qui n'est pas Anvers,le vent qui penche les roseaux, le rêve d'une cigogne noire.
Qu'importe la froideur de l'hôtel en semi-abandon! Qu'importe la froidure d'un octObre qui gonfle les feuilles d'aulne du bOrd de l'O.
La vie, qu'est-ce que la vie? Un feu de joie.
Il pleut fin sur ce canal du bout du monde où elle et lui, seuls au monde cultivent des haïkus sur leurs rives amoureuses, discrètes et secrètes.

"toi/moi
un millimètre sur com-
bien de centimètres?"

Alors le temps s'arrête,les voix se mêlent, espagnol- français s'emmèlent en une poésie commune pour que naisse un recueil.
Recueil de haïkus (illustré de petits dessins en noir et blanc d'Isabel) publié par l'Association française de haïkus par deux spécialistes en la matière bien connus des puristes:Eric Hellal et Isabel Asunsolo (par ailleurs éditrice des éditions L'iroli)
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