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Critique de JeanAugustinAmarDuRivier


Ce livre Histoires de la mer me fut utile pour réfléchir sur l'état du monde et notre avenir. Bien que toujours changeante, le mer, toute la mer, semble immuable et éternelle. Elle sépare et unit à la fois. Elle est le lieu de nos paradoxes, un lieu de vérité. Personne ne va impunément sur la mer. Par ailleurs, nul n'affronte la mer. Dans notre monde nihiliste où la Technique insensée de Heidegger parait dominer l'humanité, la mer serait-elle la dernière transcendance évidente dont nous avons tant besoin ?
Le marché est global, la démocratie locale. Ce point de vue de terrien serait-il ou pas universel ? Etre terrien signifie peu de chose. Etre marin a du sens, presque un sens universel, quel que soit l'origine terrestre du marin.
La clé d'une démocratie globale serait-elle ou pas à rechercher dans un peuple de la mer ?
Indépendamment du réchauffement climatique et de la montée des eaux, les modes de vie dictés par les technologies ou par l'impérieuse nécessité de survivre mieux apparaissent de plus en plus mobiles, nomades. Par certains aspects, les globaux individualistes sont mobiles comme des marins. Il leur manque l'essentiel : un fort sentiment d'appartenance a un peuple commun, à l'humanité avec une obligation d'assistance effective bien mieux mise en oeuvre que sur terre.
Les marins connaissent le véritable sens de la lutte pour la vie. Ils sont des Christophe Colomb qui, à la suite d'un dangereux périple, dont il chercha à réduire les risques, accosta aux Bahamas, en octobre 1492. Les terriens engoncés dans leurs habitudes délétères luttent pour la vie en tuant leur désespérance à coup de sauts à l'élastique et autres prouesses futiles dont ils espèrent imbiber leurs egos d'adrénaline avec l'ambition de passer au delà de l'éphémère.
De ces deux conceptions du Struggle for life, laquelle, selon vous, mériterait de l'emporter ?
Une dernière chose, ce livre me conduit à en apprécier d'autres. Je ne citerais que le pilote de James Fenimore Cooper.
Bonne lecture
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