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Critique de Sharon


Je n'ai qu'un mot à dire : efficace. Une fois commencé, ce roman est très difficile à lâcher, et une fois terminé, je n'ai eu qu'une envie : lire un autre roman de cet auteur.
L'action se passe au fin fond du Colorado, un quatrième meurtre est survenu, et peu de policiers se mobilisent pour trouver le coupable. Pourquoi ? Il est sans doute un client de prostitué ou un junky, cela vaut à peine le coup de le chercher. Seule Suzie, fille du shérif et néanmoins sergent, pense qu'un tueur en série rôde à Canynon Creek. Je ne suis pas la seule à lire trop de romans policiers ! Les vieux briscards qui travaillent avec elle prennent à peine le temps de l'écouter.
De l'autre côté, nous avons Dale, un miraculé : il est sorti de trois semaines de comas. Cependant, il a perdu la mémoire et peu semblent disposer non seulement à l'aider, mais à le croire. A se demander ce qu'il a bien pu faire pour susciter la colère... de Suzie, justement ! Heureusement, le lecteur a découvert Dale avant son accident (en était-ce bien un ?) et le capital-sympathie qu'il a acquis grâce à l'évident bonheur qu'il partageait avec sa fiancée font que l'on est irrésistiblement de son côté face à ceux qui doutent de lui.
Bien sûr, les deux enquêtes vont se rejoindre, après bien des tours et des détours. La moindre journée de patrouille peut se transformer en journée pleine de périls, si les policiers veulent bien se donner la peine d'aller au bon endroit, au moment adéquat. Enfin... quand je dis "les policiers", je parle essentiellement de Suzie et de Spencer, les autres se contentent du minimum - flic option promenade de santé.
C'est une Amérique très rétrograde que ce roman nous fait découvrir, où les femmes, à 25 ans, se doivent d'être mariée et mères - ou putains. Où l'on a "un ami noir", un "collègue noir", preuves vivantes que l'on n'est pas raciste. Il semble qu'en dépit du FBI, des psys, le progrès n'est pas parvenu jusqu'au fin fond du Colorado.
Courage et ténacité seront nécessaires, pour sauver celles qui peuvent encore l'être. Pour sauver les apparences, c'est bien trop tard.
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