AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de som


som
12 février 2013
Un choc dès la première page ! La scène d'ouverture m'a complètement tétanisé. A un tel point que je n'étais pas vraiment certaine de pouvoir aller plus loin. Heureusement (ou pas selon les goûts), la tension diminue d'un cran dans les chapitres suivants.
La recette du nouveau polar de Brigitte Aubert ? Un solide mélange d'une affaire de séquestration à la Kampusch et d'assassinats de fillettes en série non élucidés, saupoudré de personnages emblématiques de tout bon roman noir qui se respecte (l'enquêteur alcoolo déchu, le géant inquiétant qui cristallise toutes les peurs mais se révèle être un gentil nounours, les vrais méchants dissimulés sous de beaux costumes de notables…) avec comme toile de fond Ennatown, banale petite ville américaine.
Le cocktail fonctionne avec plus ou moins de bonheur selon les chapitres et les protagonistes. Il faut d'abord souligner le courage, sinon l'audace, pour un auteur hexagonal d'oser camper son histoire aux Etats-Unis. L'american way of life y est particulièrement bien restitué sur un mode ironico-critique. le traitement des scènes de traque sont, quant à elles, d'une efficacité avérée. Cependant, l'introduction de nombreuses références culturelles françaises tombe souvent comme un cheveu sur la soupe. L'abus des ficelles habituelles du genre provoque finalement l'inverse de l'effet recherché. Quant aux références régulières aux séries télés à la mode (Desperate housewives, Cold Case …), elles manquent un peu de subtilité et deviennent rapidement indigestes.
Autre bémol, il est vraiment dommage d'avoir quasiment donné le nom du meurtrier au milieu du livre (et dieu sait que je ne suis vraiment pas une experte dans ce genre de découverte …), sans pour autant le transformer en ressort dramatique de choix. A ces réserves près, « La ville des serpents » sait retenir l'attention de ses lecteurs.
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}