Le foudroyé des enclaves

Après une violente nuit d'orage, Pierre Lévin est retrouvé foudroyé au pied d'une croix métallique dans le massif des Enclaves. L'affaire est vite classée par le médecin légiste et la gendarmerie qui conclut à une mort accidentelle par la foudre. Quatre jours plus tard, son frère Jacques est lui aussi découvert, mort, dans la combe de la Nova, le crâne fracassé et peu après, c'est leur vieille mère que l'on retrouve morte d'une crise cardiaque, chez elle, un album de photos sur les genoux. Sans doute, un gros coup de malchance pour cette famille... Mais le médecin légiste ayant conclu à deux décès accidentels et une crise cardiaque, le capitaine Cherraz de la gendarmerie de Beaufort ferme le dossier et l'envoie à Lyon pour classement définitif. Mais le dossier arrive chez le capitaine Le Dellec à Lyon qui s'y intéresse par nostalgie pour cette belle région, le Beaufortain, dont il a gardé de beaux souvenirs. Et assez vite, une question le taraude : "mais le Pierre Lévin, qu'est-ce qu'il pouvait bien aller foutre sur les Enclaves par temps d'orage ? Si c'est pas chercher les emmerdes ça ?" Le doute s'installe et se confirme quand Le Dellec découvre dans un témoignage que Pierre Lévin "avait un peur panique de l'orage". Le Dellec décide de partir pour Beaufort pour y rouvrir l'enquête...

Après plusieurs romans humoristiques en lien avec son métier d'accompagnateur de randonnées, Jean-Marc Aubry nous livre un premier roman policier sans prétention, dont l'intrigue manque un peu de corps, mais dont le décor et l'ambiance de montagne avec marmottes affamées et bouquetins peu farouches sont très rafraîchissants. La lecture est rapide et facile avec des personnages francs et sympathiques comme les deux héros gendarmes, l'accompagnatrice de randonnées et son père.

Challenge multi-défis 2020