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Critique de Acoun


P&P… Ton univers impitoyable…

A Longbourne, riante petite bourgade nichée dans son écrin de verdure , demeure la famille Benett, famille de basse noblesse dont le Patriarche est un gars bien sympa qui a choisi la difficile profession de rentier et qui n'est pas si malin qu'il en a l'air puisqu'il a quand même épousé la plus gourdasse du quartier.

Sue Ellen, la mère est une sorte de savant mélange entre Christine Boutin, Geneviève de Fontenay et Bécassine. du premier au dernier paragraphe, sa seule préoccupation est de marier ses filles. Peu importe avec qui, un beau militaire, un pasteur entre deux âges, un marquis boutonneux… N'importe lequel fera l'affaire. A la limite, même un homme de couleur… Nan , j'déconne ! Elle est pas cruche à ce point…

Bon, Faut dire qu'elle a du boulot, les minettes, elles sont cinq. Enfoncé ce bon docteur Marsh.

L'aînée, la belle Jane part en pôle position, elle est canon, elle est sympa… On devrait la marier assez rapidement…

La deuxième, Elisabeth (Lizzy pour les copains) est intéressante mais moins conventionnelle. Beau p'tit lot (Bah ouais c'est quand même Keira Knightley au ciné… hmmmm), mais qui a la sale manie d'avoir de l'esprit. La donzelle est née quelques siècles trop tôt, mais bon, si elle apprend à se taire, on devrait arriver à la caser parce que quand même elle est bien gaulée.

Vient ensuite une espèce de paire de biches en chaleur, Kitty et Lydia dont on n'a jamais vraiment bien su laquelle était l'aînée des deux. Comment vous les décrire ? Trouverai-je les mots ? On va dire que la Lydia est une chaude bécasse et que la Kitty est à peine plus tiède et un rien moins coconne. Bon pour les deux là ça devrait le faire, le premier bidasse en uniforme qui passe emporte le lot… A la limite, un pompier ça peut le faire.

Il reste la dernière, la Mary dont le passe temps favori est de casser les….. oreilles de ses voisins en s'entraînant au casting de la nouvelle star dès qu'on la laisse s'approcher d'un piano.

Il y a une foultitude d'autres personnages, des très importants et des secondaires, mais toujours assez bien posés par Austen qui montre là une grande qualité d'observation de ses contemporains. Dans le désordre on peut trouver :

Brandon et Dylan, Bingley et Darcy, les deux beaux gosses de l'histoire. Ils sont beaux, ils ont du pognon plein les fouilles, ils sont plutôt malin (enfin, surtout Brandon parce que Dylan, il est un peu paumé sans son copain…) et ils sont sympa. Heu… je rectifie : la moitié d'entre eux est sympa… au début. Pour la deuxième moitié, c'est plus dans l'ignoble au début, le passable au milieu et plus on va vers la fin, plus c'est le gars qu'on a envie d'avoir comme beau frère…

Ha oui, j'allais oublier, il a un autre beau gosse, David Beckham ou un truc comme ça. Mais lui ne court pas dans la même catégorie. Lui, ce serait plutôt un genre de Pervers Pépère dans un costume de Soldat Ryan. Alors lui, au niveau sympa, il a la courbe inverse du Brandon. Au début, tout le monde l'aime et ensuite c'est le vilain petit canard. Heureusement, à la fin, j'ai pas compris pourquoi, tout le monde le re-aime…

Il y a l'autre demeuré,là… le cousin Collins, tellement occupé à faire de la lèche qu'il ne comprend pas ce qu'on lui dit. Hé Couillon, elle te dit non, c'est non ! Me fait penser à jean Claude Dusse, en moins sympa. Enfin il s'en trouvera une quand même…

Il y a aussi des filles, La Miss Bingley, la soeur de Dylan, qui voudrait bien pécho Brandon mais qui s'y prend comme un sac. Il y a sa copine mais elle on s'en fout, elle est déjà maquée avec Dormeur ou Simplet, je sais plus…
Il y a Georgiana, qui a vraiment un prénom à chier mais qui a l'air sympa comme tout et qu'on aurait envie de connaître mieux. C'est la soeur de Brandon… Vous suivez ??
Il y a Les Gardiner (famille de Sue Ellen) qui sont les oncles et tantes qu'on rêve tous d'avoir (surtout qu'ils ont de la thune aussi comme tout le monde dans ce livre sauf Beckam…)

Il y a Catherine, la grande méchante tante, on se l'imagine un peu comme la marâtre de Cendrillon, elle fait un peu peur mais à la fin, elle l'a bien profond parce que Brandon se mariera pas avec sa fille (Oui parce qu'à cette époque, on a le droit de se marier entre cousins comme Christine Boutin déjà citée précédemment, sur laquelle je dois faire une fixette…).

Je vous passe les voisins les Lucas, le Colonel Moutarde qui aidera de son mieux, une autre tante et un autre oncle qui sont là pour la déco… quelques domestiques et femmes de charges, des militaires en goguette etc…

Je vous raconte pas l'histoire, Jane Austen le fait carrément mieux que moi et il y a plein de jolies critiques sur Babelio bien écrites à ce sujet.

Pour finir, je dois avouer que je nourrissais moi-même de forts préjugés par rapport à ce chef d'oeuvre classique…
Je l'ai lu pour faire plaisir à Gwen parce que c'est ma première copine de Babelio et qu'elle a un sourire terrible ;-) (Pourvu que ma femme ne lise pas ma critique…)

Hé bin Gwen, tu peux te vanter de m'avoir convaincu. Jane Austen est un auteur rare qui sait observer ses contemporains et qui a un vrai don pour rendre compte de la condition de la femme de cette époque. Bravo Jane !! Si, si je me suis même promis que j'en lirai un autre si c'est du même tonneau (Nan Gwen c'est pas que pour te plaire :-D).

Ok c'est pas un page turner et on ne se demande pas à chaque page ce qui va arriver (surtout qu'on connaît l'histoire dans les grandes lignes).
N'empêche… je me suis quand même surpris à ne pas le lâcher pour savoir la suite et je l'ai fini en trois jours. Hey Galounette, je l'ai fini avant toi ?

En résumé, même si ça vous dit rien, lisez le… Si vraiment ça vous plaît pas, je vous rembourse… Top là ! C'est dit, c'est dit… Cochon qui s'en dédit…
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