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Critique de latina


Je renonce, j'abandonne, je déclare forfait à la moitié du livre : vous aurez compris, j'ai DETESTE cette histoire nauséeuse, comateuse, désespérante. Et pourtant...Paul Auster est un de mes auteurs préférés ! Celui qui d'habitude me réjouit le coeur, fait travailler mon imagination et fait pétiller mon intellect...

Ici, rien, rien, rien. le désert.
Ou plutôt, une ville.
Une ville où tout se délite, où les rues disparaissent, où les immeubles s'effondrent, où les hommes ont faim, ont soif, sont laids, sont sales, sont malades, ne songent plus qu'à survivre. Et encore ! Il y a en a qui s'assemblent pour mieux mourir. Les souvenirs eux-mêmes s'en vont définitivement.
Anna Blume s'y est rendue, pourtant, dans cette ville, mais sans savoir où elle mettait les pieds. Elle recherchait tout simplement son frère disparu là. Après une traversée de dix jours en mer (mais quelle mer ?), elle a accosté dans cet enfer tout droit sorti du cerveau du plus tordu des psychopathes. Elle cherche son frère, et bien évidemment ne le trouve pas. Elle doit donc survivre, en se faisant « charognarde », en ramassant les détritus les plus divers pour les vendre. Puis elle fait la connaissance d'une vieille dame qui la prend sous son aile, mais cette dame est condamnée. Elle poursuit alors son errance et arrive dans une bibliothèque.
Et c'est là que j'ai décidé que je ne l'accompagnerais plus.

TERMINE. Je ne saurai jamais si Anna Blume s'en sort, et je m'en contrefiche. Son univers délabré, qu'elle se le garde. Je n'y ai vu aucune once de positivité. Je n'ai même pas voulu réfléchir à ce que Paul Auster voulait nous communiquer comme message.
Je ne retiens que cette phrase à laquelle je refuse d'adhérer : « Nous sommes tous devenus des monstres. »
Vite ! de l'air !
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