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Critique de julicae


J'ai reçu ce livre en cadeau, dédicacé par l'autrice, et c'est pour moi un crève-coeur de ne pouvoir lui attribuer que 2,5/5 étoiles.

L'histoire est aussi émouvante et éprouvante que la passion et la sexualité entre ces 2 êtres est brûlante. Cette passion qui va les consumer peu à peu à cause d'un manque de communication sera le théâtre de violences incontrôlables de la part d'Anna, persuadée que son aimé (c'est ainsi qu'elle le définit) bascule dans le désamour alors qu'il s'acharne au travail pour lui assurer le train de vie qu'il pense lui devoir.

Le livre aborde par ce biais le thème de la violence conjugale d'origine féminine. Un sujet très rare, dont je salue l'initiative. Très peu médiatisé, et pourtant bien présent, même si les conséquences ne sont pas aussi dramatiques que dans l'autre sens. Ça reste néanmoins de la violence, et donc de la souffrance.

La construction des chapitre se fait dans une alternance entre le présent et le passé de leur histoire. C'est plutôt bien vu, car cela introduit un certain dynamisme, mais j'aurai peut-être préféré une alternance entre la vision d'Anna et au chapitre suivant la vision des choses selon Jackson.

Ce livre possède donc des qualités indéniables, et pourtant, sa lecture fut terriblement pénible, au moins jusqu'aux 3/4 du livre. Voici mes raisons :

1- Pas de dialogue. le récit est quasiment 100% narratif. Avec de longues phrases pleines d'emphases, de paraboles et d'expressions à rallonge, j'ai trouvé le texte très lourd et j'ai dû lever les yeux au ciel en soupirant un certain nombre de fois. Il m'a manqué un dynamisme de dialogue, un échange verbal entre les protagonistes autre que la description de leurs ébats sexuels torrides...

2- La mise en page ! Alors là...C'est 80% de ma note. le texte est imprimé en pavé. Pas de paragraphe, pas de saut de lignes. La lecture fut fatigante, épuisante même, obligeant à relire la page entière après un arrêt car aucun marqueur ne peut servir de repère. Ça n'a l'air de rien, mais je vous assure que la mise en page d'un texte, lorsqu'elle est inexistante, affecte drôlement votre confort de lecture, et donc, votre ressenti final ! Ce fut mon cas malheureusement...

3- Les déclarations d'amour "TROP". Oui, ils s'aiment, oui ils ne veulent faire qu'un, et l'un appartient à l'autre (je ne cautionne pas mais c'est écrit comme ça). Ils fusionnent sans cesse. J'avais bien compris que leur relation avait un côté pathologique, mais là encore, leurs messages, leurs sms sont tellement longs, tellement guimauve que c'était trop. J'aime pourtant les histoires d'amour, mais là j'ai frôlé l'overdose de sucre. Trop de paraboles (encore), d'emphases (encore aussi), de métaphores etc. Trop trop trop. C'est peut-être voulu d'ailleurs qui sait ?

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