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Critique de Glesker


À l'époque des grands explorateurs du XVIIIème, la majorité des terres du globes avaient été découvertes ou aperçues. Mais les géographes argumentaient que les terres émergées connues étant beaucoup plus importantes dans l'hémisphère nord que dans l'hémisphère sud, il y avait nécessairement un continent austral à découvrir dont la masse rétablirait l'équilibre des masses. Sinon, comment expliquer que la rotation de la planète n'en fut pas déséquilibrée ? C'est à la recherche d'un tel continent, et surtout, à la recherche de nouvelles souverainetés territoriales que les monarques, Anglais et Français surtout, dépêchèrent leurs explorateurs dans les mers australes des océans Indien et Pacifique. Kerguelen fut l'un d'entre eux.
C'est en approchant l'archipel qui porte aujourd'hui son nom, que ce noble breton crut avoir trouvé le fameux continent et un avenir rayonnant bien que ces rochers inhospitaliers lui inspirèrent toujours une terreur irraisonnée.

Ce roman est l'histoire de naufrages ; financier d'abord, si l'on regarde le coût prohibitif de la seconde expédition. le naufrage d'espérances également, notamment celles d'étendre les possessions françaises sur le globe. le naufrage d'une mission ensuite, en raison de mauvaises décisions prises, d'une météo défavorable et surtout un projet saboté dès son départ par les intrigues de cour de cet Ancien Régime crépusculaire. Enfin, naufrage d'un homme, raillé, mis à l'écart, qui laissa son nom à cet archipel battu par les vents et les flots, qui porte également le nom... d'Îles de la Désolation.
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