>
Critique de som
Pure fiction ou simple anticipation, Venise défigurée par le tourisme de masse disparait, engloutie sous une immense vague que les soit-disantes digues MOSE n'ont pas pu contenir. Ce roman de presque réalité met en scène 3 membres d'une famille vénitienne, illustrant chacun à sa manière les différentes facettes de l'histoire : Guido, le père, self-made man entrepreneur, édile de la cité ne vit que pour son développement économique, quoi qu'il en coute, Maria Alba, son épouse, descendante de la noblesse reste paralysée dans le passé idyllique pourtant disparu alors que leur fille Léa s'engage pour sauver Venise de la proie du capitalisme, quitte à couper les liens avec ses parents et son milieu.
Après les premiers chapitres bouleversants durant lesquels Guido recherche sa fille et son épouse disparues dans la catastrophe tel un fantôme errant sur les lieux de ses méfaits, Isabelle Autissier remonte les semaines et le mois précédant le drame. Il s'y dessine les lignes de forces opposées en jeu. Ces propos, pour honnêtes et convaincants qu'ils soient, restent attendus comparés aux chapitres d'ouverture.
En plus des questions des impacts du tourisme de masse sur Venise tant écologiquement que socialement, on lira aussi ce livre pour ses très belles pages portant sur l'environnement aquatique d'une des plus belles villes du monde.
Après les premiers chapitres bouleversants durant lesquels Guido recherche sa fille et son épouse disparues dans la catastrophe tel un fantôme errant sur les lieux de ses méfaits, Isabelle Autissier remonte les semaines et le mois précédant le drame. Il s'y dessine les lignes de forces opposées en jeu. Ces propos, pour honnêtes et convaincants qu'ils soient, restent attendus comparés aux chapitres d'ouverture.
En plus des questions des impacts du tourisme de masse sur Venise tant écologiquement que socialement, on lira aussi ce livre pour ses très belles pages portant sur l'environnement aquatique d'une des plus belles villes du monde.
