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Critique de gill


Chaque année, avant le salon de l'automobile, Étienne Tavernier avait l'habitude d'emprunter un autobus de la ligne U.
Chaque année, avant le salon, il visitait les agences de Bruxelles, d'Amsterdam et de Londres.
Il faut dire qu'Étienne Tavernier était, à Paris, le directeur de la principale agence des automobiles "Gascogne".
Ce lundi-là, le 3 octobre, à deux heures moins cinq de l'après-midi, Étienne Tavernier fut assassiné à sa descente de l'autobus.
Un inconnu, descendu sur ses talons, lui déchargea son pistolet dans le dos ...
L'affaire était prometteuse.
Quelques courts extraits d'une vieille série TV jetés sur la toile m'avaient été offerts en guise de bande-annonce.
J'aurai bien parié que, sur la plage, la lecture de "l'abonné de la ligne U" allait être le feuilleton de mon été.
Et, patatras, soudain, ce fût le drame !
Le temps a tourné à la flotte.
Et le livre s'était révélé bien ennuyeux !
A quoi ça tient ?
L'inspecteur-principal Belot, pourtant, a toutes les qualités pour devenir, peut-être pas une star du genre, mais tout au moins un personnage que l'on retrouve avec plaisir.
L'originalité de l'enquête se situe dans son angle de vue.
Elle semble être guidée, sous l'oeil bonhomme de l'inspecteur-principal, par le témoin clé de l'affaire : Mme Collet.
Le hic, parce qu'il y a un hic !
C'est que le style de l'écriture est sans aspérité, que le récit est sans véritable rebondissement.
Et que la lecture devient vite monotone et sans intérêt.
Je l'ai donc abandonnée, puisque depuis "Comme un roman" de Daniel Pennac, je sais que j'en ai le droit.
Et puisqu'il semblerait, toujours d'après ce bon Daniel Pennac, que j'ai un peu tous les droits, j'ai directement été à l'épilogue.
J'étais pas si fier !
J'ai longuement regardé autour de moi avant de le faire.
Mais à mon grand soulagement, l'enjeu n'en valait pas la chandelle.
Car sans pourtant le déflorer, on peut dire de l'épilogue qu'il ne réveille pas l'ouvrage ...



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