Red Queen, tome 1

Mare vit dans un monde où le sang définie ce que l'on est. La société est divisée entre ceux qui on le sang Rouge, le peuple inférieur abonné aux basses tâches et qui est envoyé au front, et ceux au sang Argent, le peuple dirigeant qui a les plus hautes fonctions et est surtout doté de pouvoirs étonnants. Quand Mare se retrouve embauchée au château royal, elle découvre lors d'un évènement important pour les Argents qu'elle a elle aussi des pouvoirs, chose normalement impossible pour une Rouge. Par un malheureux concours de circonstances, elle va donc se retrouver au coeur de cette cour, de ses complots et de ses gens qu'elle déteste.

Surfant sur la vague des dystopies pour ados, Victoria Aveyard nous emmène dans la monde de Mare, un monde difficile et cruel. J'ai tout de suite accrochée à l'histoire. On est bien loin des mondes de Hunger Games ou Divergente, même si le principe de base reste le même : une société inégalitaire et une héroïne qui veut la changer. La différence se joue ici sur le sang. le style est rapide et fluide, l'intrigue pleines de rebondissements. On a encore ici une héroïne forte et fragile à la fois, mais qui a du mal à vraiment savoir où est sa place dans la société. Ce n'est pas neu-neu et pour une fois on n'a pas de grande histoire d'amour qui vient polluer le récit avec de grands discours larmoyants. Un soulagement comparé à d'autres sagas (Eternels) pleines de bon sentiments. On se doute bien qu'il va y en avoir une, mais à l'issue de ce premier tome, difficile de dire avec qui finira Mare : Cal, Kilorn...?
Une histoire sympathique. Je lirai le tome 2 avec plaisir!