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Critique de daniellelebrun


Les crinolines, l'invitation à valser de François-Joseph, les ors de Vienne ... Rien rien rien de ce qui m'avait fait rêver petite fille. Un récit tout en passion et en érudition annonce la page de présentation qui nous fait approcher une femme qui , dès les premiers moments dans les palais sinistres autrichiens, n'a de cesse que de les quitter, au point qu'un journal relève le nombre de jours que l'impératrice daigne passer à Vienne. Amoureuse de la Hongrie au point de travailler en première ligne, à son rapprochement avec l'Autriche, mère éloignée de ses enfants, avec la malédiction familiale accrochée aux tripes, on découvre une femme dans la démesure. Tout est dans le trop ou le trop peu, marchant ou chevauchant des journées entières, fuyant par le train, le bateau, les voitures, avalant un verre de lait pour tout repas, se pesant 3 fois par jour, faisant de la gymnastique pour épuiser son corps à la taille de 50 cm et au poids de 50 kgs (dont 5 de chevelure) pour 1 mètre 70; se faisant peindre puis photographier tant et tant puis ... plus du tout. Se cachant sous des voilettes, des voiles, un éventail : fuir le temps qui passe et la rend moins belle . Elle écrit et écrit encore à son mari, qu'elle est malheureuse de ne pas avoir su aimer, à sa soeur, à la postérité dans ses poèmes qui disent son profond mal être. Cela m'a valu des heures de recherches sur Internet, recherche de photos, de témoignages; cela m'a valu de relire les mémoire de sa mal-aimée belle-fille, Stéphanie de Belgique, épouse de Rodolphe, de lire ses poèmes ; de découvrir la folie accrochée à la famille et ... la mort tout autour d'elle
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