La lecture de ce roman m'a passablement déçue. Séduite par l'envie de découvrir le parcours suivi par cette jeune femme d'origine turque pour se démarquer tant de cette "étiquette" que de tout ce qui colle à l'éducation, à la culture qui vont avec, j'ai trouvé beaucoup de "superficialité".
Une première partie décrit la réussite professionnelle, le bonheur familial : si l'écriture est aisée, l'héroïne montre un caractère aussi déterminé qu'assoiffé de reconnaissance et de paraître. La suite du roman revient sur un passé amoureux décevant assez inintéressant, décrivant ce que l'héroïne décrit comme de la manipulation, de l'emprise, une absence de bonheur. Elle apparait comme une jeune femme qui se veut "libérée", mais la libération est-elle l'excès ? Les liens avec ses parents, sa famille, leurs racines et traditions sont à mon avis peu approfondis. L'importance des traditions, de la culture apparaissent tardivement mais on sent cependant leur puissance.... finalement à l'image de tous les provinciaux partis à la ville pour un travail, avec l'espoir d'un meilleur statut social : devenus de faux citadins et de faux provinciaux.... à la recherche d'une vraie place.
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