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Critique de simoncailloux


Il est une période de la France troublée que je voulais connaître, période allant du 10 juillet 1940, date où l'Assemblée nationale donna les pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain jusqu'à l'été 1944 ou le général De Gaulle déclare le régime de Pétain nul et non avenu. Pour se faire, j'eu recourt à l'ouvrage de Jean-Pierre Azéma qui répond aux questions de son petit-fils sur la période.

La France est coupée en deux. Au Nord la zone occupée où stationne les troupes allemandes. Au Sud la zone dite libre séparée de la zone occupée par la ligne de démarcation. La zone libre est dirigée par le maréchal Pétain. Lorsque des personnes passaient la ligne de démarcation, ils devaient présenter l'Ausweis, un laissé passer.

Le 11 novembre 1942, la zone lire est envahie par les Allemands et les Italiens. Depuis la zone est appelée zone Sud.

Ils y eu diverses formes de coopérations au profit de l'occupant. La police française est mise au service de l'idéologie nazie dans les rafles des juifs. Il existe une collaboration politique. Des français entre en guerre au côté des allemands. Une collaboration économique. Les allemands sont ravitaillés au dépend des français ; Envoi de lettres de dénonciation à la milice et à la gestapo.

Les francs-tireurs et partisans français (FTPF) est un mouvement crée fin 1941 par la direction du parti communiste.

Les formes de résistance sont :
Refus de la défaite. Mobilisation active et passive.
Refus de collaboration.
Refus du service de travail obligatoire (STO) Pour y échapper nombreux jeunes-gens rejoignent le maquis c'est-à-dire un lieu de refuge tel que bois, foret, montagne. Depuis les parachutages anglo-saxons, les maquisards résistants sont armés.

Au signal de débarquement de Normandie, les résistants sabotes les voies de communications, harcèle les troupes allemandes et la milice. Ainsi certaines régions sont libérées avant même l'arrivée des alliés.

Le refus de toutes connivences avec l'occupant fait l'objet d'un roman paru en 1942 : le silence de la mer. L'auteur résistant avait pris le pseudonyme de Vercors. L'occupant y apparaissait sous les traits d'un officier intelligent et cultivé, francophile de surcroit. Il logeait dans une chambre réquisitionnée. Il cherchait à établir le contact mais les deux français refusaient tout échange malgré la sympathie qu'ils éprouvaient pour cet Allemand fort peu nazi. C'était une forme de résistance passive.

Bien des choses peuvent être apprises dans cet ouvrage de cent vingt pages, de la patte d'un historien spécialisé sur ce thème. Ouvrage petit en volume mais dense en informations. Ouvrage à relire.

Je juge qu'un index eut été utile pour rechercher certaines infos particulières.

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