Sexe, drogues, rock'n'roll, et lumière blanche.

Je ne suis pas très fan des nouvelles. A peine le temps de faire connaissance avec les personnages que je dois déjà les quitter, mais j'hésite entre plusieurs pavé et cette nouvelle se présente au bon moment
C'est un nom qui me plait bien, Jack Morrissey. Jack, c'est le mec qui vous ressemble (version « obsédé par la fumette et autres réjouissances illicites », je vous le concède). Il a la guigne bien pire que vous, c'est un peu mesquin mais ça rassure ! En 90 pages à peine, l'auteur vous entraine dans une avalanche de situations cocasses, à la limite du probable, mais on a envie d'y croire quand même. Parce qu'il est attachant ce Jack Morrissey.
Le style est agréable, les personnages déjantés juste ce qu'il faut (mention spéciale au meilleur ami, Tony) ; ça tourne comme un bon vieux vinyle au diamant est un peu usé. Jérémie Babin a le sens du rythme, et pas seulement pour les références musicales qu'il distille au fil des pages : j'en aurais presque tapé du pied. C'est frais, c'est fresh, et j'ai failli passer à côté!
Jérémie Babin un talent certain en tant que conteur. A surveiller de près.