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Critique de Kochka94
Eric Hamilton a entamé une carrière dans le cinéma alors qu'il n'était qu'un adolescent, sous la vigilance attentive de son tuteur, Ben. Mais Eric, malgré sa beauté, son argent, sa célébrité, est cassé, brisé, par un mal qui le ronge et qui l'a poussé plusieurs fois à attenter à sa vie. Ben, dans une ultime tentative pour sauver celui qu'il considère comme un fils, celui qu'il élève depuis la mort de son père, prend contact avec une psy spécialisé dans les patients célèbres, qui va l'aider à trouver en lui certaines clés qui vont l'aider à avancer.
Et quand Eric croise le regard de l'employé du club sportif de luxe où il tente de se remettre en forme, certaines prises de conscience vont se faire...
L'attirance est là mais les débuts sont difficiles, entre Eric, multimilliardaire, habitué à ce que tout s'obtienne facilement, à ce que toutes les portes s'ouvrent d'un claquement de doigt, habitué à vivre entouré d'une armée d'employés et de gardes du corps, qui vit sa première histoire et Jay, fichu dehors de chez lui alors qu'il était mineur à cause de sa sexualité, qui cumule les petits boulots pour financer ses études, qui n'a pas forcément une expérience énorme non plus. Mais Eric et Jay s'aiment comme on peut aimer à vingt ans, follement, totalement, entièrement, comme on peut aimer un premier amour, un amour qui vous révèle ce que vous êtes, qui enfin lève cette chape de plomb qui vous empêchait jusque là d'exister, de respirer, d'avoir de l'espoir, de l'envie, de vivre.
Mais une série d'attaques homophobes, menées par un groupe que la police ne semble pas très pressée de mettre sous les verrous, sème le chaos et la terreur dans la ville... et se rapproche peu à peu des amoureux.
Tout d'abord, merci à Babelio et à Nicolas pour ce roman, reçu lors de la dernière opération Masse critique Littératures de septembre dernier. J'ai découvert la jolie plume de Frédérique Badoux et je ne manquerais pas d'aller jeter un oeil sur ses autres romans, j'en ai déjà un dans ma PAL d'ailleurs. J'ai trouvé intéressant cette façon de commencer chaque chapitre par une séance d'Eric avec sa psy, qui nous éclaire un peu sur son état d'esprit et sur son évolution, j'ai trouvé par contre que le travail de la psy n'était pas assez travaillé, les "révélations" arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe. Les personnages secondaires sont très bien travaillés, que ce soit Ben et sa famille, Wayne et Noah, Samuel, Bill...
J'ai été un peu gênée par un acte, certes généreux, d'Eric au tout début de son histoire avec Jay, qui biaise un peu la relation à mon sens. Pour moi, la fin arrive beaucoup trop vite, tout se précipite dans les 3 derniers chapitres, et en abordant autant de thèmes (l'histoire d'amour, les violences homophobes, la personnalité de Ben, les navajos, la "renaissance" d'Eric...), j'ai été un peu perdue et je pense que je n'ai pas été autant touchée que j'aurais du l'être. Et je reste sur une interrogation quand à l'avenir d'Eric...
Mais l'histoire d'amour entre Eric et Jay est belle, forte, poignante, elle va vous soulever le coeur, préparez les mouchoirs.
Et quand Eric croise le regard de l'employé du club sportif de luxe où il tente de se remettre en forme, certaines prises de conscience vont se faire...
L'attirance est là mais les débuts sont difficiles, entre Eric, multimilliardaire, habitué à ce que tout s'obtienne facilement, à ce que toutes les portes s'ouvrent d'un claquement de doigt, habitué à vivre entouré d'une armée d'employés et de gardes du corps, qui vit sa première histoire et Jay, fichu dehors de chez lui alors qu'il était mineur à cause de sa sexualité, qui cumule les petits boulots pour financer ses études, qui n'a pas forcément une expérience énorme non plus. Mais Eric et Jay s'aiment comme on peut aimer à vingt ans, follement, totalement, entièrement, comme on peut aimer un premier amour, un amour qui vous révèle ce que vous êtes, qui enfin lève cette chape de plomb qui vous empêchait jusque là d'exister, de respirer, d'avoir de l'espoir, de l'envie, de vivre.
Mais une série d'attaques homophobes, menées par un groupe que la police ne semble pas très pressée de mettre sous les verrous, sème le chaos et la terreur dans la ville... et se rapproche peu à peu des amoureux.
Tout d'abord, merci à Babelio et à Nicolas pour ce roman, reçu lors de la dernière opération Masse critique Littératures de septembre dernier. J'ai découvert la jolie plume de Frédérique Badoux et je ne manquerais pas d'aller jeter un oeil sur ses autres romans, j'en ai déjà un dans ma PAL d'ailleurs. J'ai trouvé intéressant cette façon de commencer chaque chapitre par une séance d'Eric avec sa psy, qui nous éclaire un peu sur son état d'esprit et sur son évolution, j'ai trouvé par contre que le travail de la psy n'était pas assez travaillé, les "révélations" arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe. Les personnages secondaires sont très bien travaillés, que ce soit Ben et sa famille, Wayne et Noah, Samuel, Bill...
J'ai été un peu gênée par un acte, certes généreux, d'Eric au tout début de son histoire avec Jay, qui biaise un peu la relation à mon sens. Pour moi, la fin arrive beaucoup trop vite, tout se précipite dans les 3 derniers chapitres, et en abordant autant de thèmes (l'histoire d'amour, les violences homophobes, la personnalité de Ben, les navajos, la "renaissance" d'Eric...), j'ai été un peu perdue et je pense que je n'ai pas été autant touchée que j'aurais du l'être. Et je reste sur une interrogation quand à l'avenir d'Eric...
Mais l'histoire d'amour entre Eric et Jay est belle, forte, poignante, elle va vous soulever le coeur, préparez les mouchoirs.
