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Critique de Takalirsa


Une description réaliste mais un peu plate des relations en entreprise.
Ils sont six stagiaires à débarquer à la même période chez Pyxis, société dynamique réputée pour son cadre de travail agréable : bureaux en open-space où l'on peut discuter en messagerie interne, jeux vidéo pour la pause déjeuner, salle de sport, goodies à chaque publication événementielle. Un environnement idyllique masquant un quotidien nettement moins fun : « Tu seras exploitée jusqu'à l'épuisement ». Chaque stagiaire va le vivre différemment selon sa personnalité et son vécu.

Le point de vue alterne entre deux personnages que tout oppose : Ophélie, sérieuse et motivée, qui doit se battre pour atteindre ses objectifs ; Arthur le gosse de riches amateur de soirées arrosées au cours desquelles il n'hésite pas à tromper sa petite amie. Malgré tout, comme l'on s'en doute, ces deux-là vont finir par se trouver. Car ce roman a un gros défaut : il manque d'inventivité. Les personnages (stagiaires comme employés) sont stéréotypés (l'allumeuse, l'excentrique, la surbookée, etc.) et l'intrigue bourrée de clichés. Même si l'on est sensible à ce que ressentent les uns et les autres pour l'avoir vécu (l'insécurité professionnelle, le maigre salaire malgré l'investissement personnel, les tâches ingrates, le sentiment d'être livré à soi-même, celui d'être exploité sans un merci, l'hypocrisie des relations avec les supérieurs, mais aussi la complicité avec le groupe de stagiaires, la satisfaction de prendre son indépendance), on s'ennuie un peu à la lecture qui paraît répétitive d'un chapitre à l'autre.

Le récit se termine à l'issue de ces six mois d'expérience qui aura transformé les stagiaires. Ophélie notamment aura gagné en assurance. Chacun choisit son cap, « le cap qui déterminera à quel point on deviendra qui l'on souhaite être », tandis qu'à Pyxis une nouvelle génération débarque, pour un éternel recommencement.
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