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Critique de JIEMDE


La réédition - et en même temps pour moi, la découverte - du livre de Geneviève Bailly, "Ravel à Lyons-la-Forêt" laisse un goût amer...

Il faut déjà attendre la page 55 (sur 92 !) pour que la commune normande soit enfin évoquée et que l'on entre dans le sujet promis en couverture, les premières pages servant à une évocation wikipédiesque des quarante premières années de la vie du musicien.

Il faut ensuite lire rapidement (le texte est en corps très conséquent...) une vingtaine de pages pour comprendre que des deux séjours de Ravel à Lyons en 1917 (où il termina son Tombeau de Couperin) puis en 1922, il n'y a quasiment... aucune trace, comme le révèle la page 81 : "Si Ravel a connu et aimé Lyons-la-Forêt, la réciproque semble incertaine tant il y est peu évoqué. Nul ne se souvient de sa frêle silhouette déambulant sous la halle à la recherche de quelques friandises" ou encore un peu après cette perle "Il est sans doute regrettable que la pianiste Monique de la Bruchollerie (...) n'ait pu approcher le maître. Mais elle n'avait que sept ans lors de son dernier séjour. Certainement nous en aurait-elle laissé un précieux témoignage". Dur en effet de faire un livre sans autre matière que deux/trois documents d'époque et plusieurs photos contemporaines - mais de qualité discutable - de la maison où il séjourna.

Une fois que l'on sait que l'auteure n'est autre que l'actuelle occupante d'une partie de cette maison, on comprend mieux l'envie de témoigner du passé de sa demeure, sans toutefois excuser de le faire avec un titre aussi sur-vendeur, ni justifier les 10 € dépensés pour moins de 20 minutes de lecture...
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