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Critique de LoupAlunettes


Un nouveau tome de la série illustrée proposée par Grahame Baker-Smith sur les éléments naturels et leurs bienfaits sur l'ensemble de la Nature.

Nous avions bien apprécié celui sur le vent, stimulant et force moteur, dans " le souffle du vent".
La première de couverture du " Rythme de la pluie" en promettra aussi, un charme graphique à l'identique, avec des qualités visuelles et sensitives propres à chaque élément.
L'eau.

Nous partirons du parcours de la pluie à un endroit et verrons si l'auteur suivra le cycle de l'eau si bien connu des scolaires.
La cascade d'eau sera une introduction d'aventure au lieu d'une chute d'histoire (attention: jeu de mots).
Le personnage du petit Arthur sera notre guide, gambadant des bois à la ville avec son chevreau.
Il nous permettra de ne pas trop nous perdre avec les éléments dans le paysage et de retrouver une échelle humaine de temps à autres.
Le début sera raffraichissant, serein et délicat, de petits connexions animales borderont les chemins cailloteux et les longs des ruisseaux.
Nous noterons une adaptation humaine à quelques endroits pour cohabiter avec l'eau quand elle est partout, les pieds à la fraiche, avec des maisons sur pilotis.

C'est aussi beau et vivant qu'avec l'album sur le vent.
Des tons verts émeraudes ou acidulés, la nature nous semblera bien très ressourcée et hydratée là où nous passerons dès fois à vol d'oiseau.
Dans l'aventure du vent, une petite fille suivait un vol d'oiseaux à bord d'une montgolfière, poussée par les vents et les tempêtes.
Celle d'Arthur sera insouciante, buccolique, coincé entre averses et rivière, à pied puis dans une "coquille de noix".
Vogue sur un serpent bleu, un serpent vert.
Le "serpent" de rivière se gonflera avec les pluies, rendant service au passage, poussant les roues des moulins, irrigant les rizières à l'occasion, désaltérant les assoiffés de quelques gorgées par ci par là.
Le "serpent" d'eau ne retrouvera pas sa silhouette, nous le verrons, devenant fleuve puis océan.
Arthur montera peut-être sur sa petite embarcation pour voir où est la tête ou bien où il se termine.
Le parcours n'emmènera pas Arthur là où nous irons, vers les glaciers, les eaux glacées chahutées par les immenses baleines.
Nous nous interrogerons sur la contenance en eau de la planète du coup, pour les plus curieux.
Il n'y en aura pas partout évidemment, de l'Asie à l'Afrique.
Tandis que des rideaux de larmes se déverseront d'un côté de la planète, l'autre souffrira de son sol sec, si sec.
Un parcours fluide qui traversera la planète, parfois en profondeur, jusqu'aux abysses, de plus en plus animé en gagnant de volume par le vent.
Un autre album qui là aussi rendra grâce aux ressources puissantes et riches qu'offre la planète.
Il ne faudrait pas qu'elle en manque, n'est-ce pas?
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