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Critique de colimasson
Et si le Jonas mythique de notre Histoire avait vécu à notre époque, que serait devenu son voyage ? Alors qu'il s'amuse dans sa grande baignoire, le petit Jonathan (que l'on appelle aussi Jona) subit le courroux d'un Playmobil Géant… et le voilà aspiré dans les canalisations de sa baignoire, qu'il parcourt à dos de poisson en plastique. Des égouts aux quais, Jona et son poisson découvrent bien des mondes exotiques mais ils n'ont encore rien vu.
Comme le personnage biblique avant eux, ils se font avaler par une baleine et explorent avec elle, comme à bord d'un sous-marin, les fonds des mers et des océans. Ici, tout n'est que ruine et pollution. Jona, encore assez innocent pour prendre conscience de l'action néfaste de l'homme sur la planète qu'il habite, peut rentrer chez lui pour prêcher la bonne parole : le capitaine Achab, rescapé de l'histoire de Moby Dick, le renvoie en ville à dos de boulet de canon. Son papa et sa maman n'auront plus besoin de lui répéter de faire attention à l'eau qu'il utilise pour prendre ses bains : Jonathan veut devenir Capitaine Cousteau, et il sauvera les mers et les poissons.
Dans la lignée des albums éducatifs qui font intervenir l'illustratrice Elodie Balandras, le livre se conclut par une double-page informative dont le but ici est d'éveiller la conscience écologique du lecteur adulte. Celle du lecteur enfant aura déjà été sensibilisée au cours de l'histoire par la force ambivalente des illustrations d'Elodie Balandras : entre beauté des mers et tristesse de leur déchéance, chacune d'entre elles devient la scène d'une tragédie à venir. Catastrophe écologique et catastrophe de l'innocence: l'enfant peut encore à peine rêver... jolis poissons et beaux paysages lui sont présentés et menacés presque aussitôt de disparition. Est-ce éducatif ou destructif ?
A voir...
Comme le personnage biblique avant eux, ils se font avaler par une baleine et explorent avec elle, comme à bord d'un sous-marin, les fonds des mers et des océans. Ici, tout n'est que ruine et pollution. Jona, encore assez innocent pour prendre conscience de l'action néfaste de l'homme sur la planète qu'il habite, peut rentrer chez lui pour prêcher la bonne parole : le capitaine Achab, rescapé de l'histoire de Moby Dick, le renvoie en ville à dos de boulet de canon. Son papa et sa maman n'auront plus besoin de lui répéter de faire attention à l'eau qu'il utilise pour prendre ses bains : Jonathan veut devenir Capitaine Cousteau, et il sauvera les mers et les poissons.
Dans la lignée des albums éducatifs qui font intervenir l'illustratrice Elodie Balandras, le livre se conclut par une double-page informative dont le but ici est d'éveiller la conscience écologique du lecteur adulte. Celle du lecteur enfant aura déjà été sensibilisée au cours de l'histoire par la force ambivalente des illustrations d'Elodie Balandras : entre beauté des mers et tristesse de leur déchéance, chacune d'entre elles devient la scène d'une tragédie à venir. Catastrophe écologique et catastrophe de l'innocence: l'enfant peut encore à peine rêver... jolis poissons et beaux paysages lui sont présentés et menacés presque aussitôt de disparition. Est-ce éducatif ou destructif ?
A voir...
