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Critique de som
Pour commencer, un dessin époustouflant. Un trait puissant, des noirs profonds, des gris tirant tantôt vers le blanc neige, tantôt vers du bleu glacier, puis ce brun roux de la longue chevelure d'Ada comme un écho à la moustache virile de son père.
Une économie de mots et de dialogues tant les images se suffisent à elles-mêmes pour exprimer la violence sourde du tête à tête père-fille, l'enfermement au coeur d'une maison nichée dans la forêt. Quelques instants volés aux travaux domestiques pour s'adonner à quelques caresses à son chien bien aimé et à surtout à la peinture. Ils constituent une soupape de sécurité pour la jeune fille. Vivre, survivre, s'échapper ? Comment se forger un destin dans cet univers mortifère ?
Tout en retenue et en puissance, cet album montre aussi, avec force et beauté, combien la brutalité et la bêtise ne pèsent pas bien lourd face à la détermination d'une jeune fille et son fol désir d'émancipation. La vigueur du propos allié au graphisme admirable reste profondément gravé dans le coeur du lecteur.
Une économie de mots et de dialogues tant les images se suffisent à elles-mêmes pour exprimer la violence sourde du tête à tête père-fille, l'enfermement au coeur d'une maison nichée dans la forêt. Quelques instants volés aux travaux domestiques pour s'adonner à quelques caresses à son chien bien aimé et à surtout à la peinture. Ils constituent une soupape de sécurité pour la jeune fille. Vivre, survivre, s'échapper ? Comment se forger un destin dans cet univers mortifère ?
Tout en retenue et en puissance, cet album montre aussi, avec force et beauté, combien la brutalité et la bêtise ne pèsent pas bien lourd face à la détermination d'une jeune fille et son fol désir d'émancipation. La vigueur du propos allié au graphisme admirable reste profondément gravé dans le coeur du lecteur.
