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Critique de Melcleon


Vite bus, euh... lus, les volumes de la collection "Le sang de la vigne" ; et celui-ci, le 23e et dernier en date, n'est pas le meilleur des quelques-uns dans lesquels je me suis plongé. En fait, je lis ces "oeno-polars" un peu comme je regarde le Tour de France à la télé : plus pour admirer les paysages que pour vibrer aux exploits des héros de l'histoire. D'ailleurs je crois que je préfère l'adaptation télévisée, avec Pierre Arditi en oenologue, consultant et auteur d'un guide faisant autorité, à l'original littéraire qui manque un peu de mordant. L'intrigue elle-même est secondaire ; il y a un ou plusieurs morts, une enquête de police ou de gendarmerie à laquelle, immanquablement, l'oenologue est mêlé et dans laquelle, souvent, il joue un rôle moteur. Mais ce qui compte, c'est l'ambiance, le discours centré sur le vin et la viticulture, domaines auxquels il est impératif de s'intéresser un minimum pour apprécier les aventures fatalement répétitives de Benjamin Cooker et de son assistant Virgile Lanssien (le parallèle entre Cooker et Parker est si tentant que les adaptateurs pour la série télé ont préféré lui donner le patronyme plus neutre de Lebel). Quoi qu'il en soit, dans cet épisode, les auteurs nous offrent un petit séjour à Saint-Tropez et dans son arrière-pays, hors saison touristique. En plus de visiter des lieux pittoresques, nous faisons connaissance avec des personnages bien campés, fictifs ou réels et c'est d'ailleurs une constante dans la collection, me semble-t-il : des hommes et des femmes de la vraie vie, vignerons pour la plupart, voisinent avec des individus nés de l'imagination des auteurs.
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