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Critique de AuroreCarmon
Je remercie Gaëtan Ballester pour m'avoir proposé ce service presse.
J'ai découvert le Drag quand j'étais étudiante, une soirée leur était consacrée dans une discothèque dans le département où j'habite. C'était un super moment, j'avais échangé avec elles sur leur art et leur vie ………, elles étaient coiffeur, banquier, perruquier. J'ai passé un moment unique, elles m'ont toujours fascinée.
Ce n'est pas tant le sujet du recueil qui m'a fait dire oui mais parce que je connaissais la plume de l'auteur, j'ai lu l'an dernier à l'occasion du prix du roman gay « Les morts insignifiants ». Et quelle claque !! J'ai un peu honte d'avouer que je n'ai pas fait de retour de lecture car c'est un très bon roman qui a d'ailleurs été récompensé par le prix du roman gay 2022 catégorie « premier roman », souhaitons que ce deuxième ouvrage connaisse le même succès.
Parlons de la couverture, magnifique, colorée, très esthétique, elle donne envie d'ouvrir le livre et de le lire. Il en est de même pour les illustrations, les portraits des Drag Queen dont nous allons faire la connaissance au fil du récit. D'ailleurs je pense que je vais me laisser tenter car un si bel ouvrage mérite de figurer en bonne place dans ma bibliothèque.
L'auteur nous prend par la main et nous emmène à la rencontre de ces artistes, car oui pour moi ce sont des artistes. Chacune va nous livrer une tranche de sa vie, souvent celle qui mêle l'homme du quotidien et la Drag Queen qui performe. Au-delà des paillettes, des perruques et des accessoires incroyables, le lecteur découvre avant tout des êtres humains qui partagent les bonnes et les mauvaises périodes de leurs existences. L'auteur les met en lumière, nous ouvre une porte sur ce « monde » méconnu. Chaque histoire est différente, chaque Drag l'est. Elles véhiculent toutes des émotions intenses, aucune d'entre elle ne m'a laissée indifférente, j'ai été touchée par leur pudeur, leur sincérité.
J'ai été époustouflée par les liens qui les unissent, avec comme fil rouge Laura Lamito, présente tout du long même si elle n'a pas vraiment sa propre histoire.
Le drag, comme un exutoire, comme une évasion, être quelqu'un d'autre ou au contraire un moyen de s'affirmer, d'exister. Ce livre transmet beaucoup de thèmes très forts : l'amitié, l'amour, la famille de sang et celle de coeur, la ténacité, les craintes, le rejet, l'affirmation de soi, la perte, la tolérance et plus que tout la légitimité d'exister en tant que tel.
J'ai vraiment apprécié l'approche de l'auteur pour nous relater ces histoires, il l'a fait en douceur, avec sensibilité presqu'avec timidité. le réel se marie à la romance avec fluidité.
La plume est sensible, émouvante, l'auteur a su créer des personnages auxquels on s'attache, j'ai particulièrement aimé Loucas/Mylène Mycoton et Isaac/ Lady Blanquette. Cependant la phrase qui m'a le plus marquée elle est de Laura Lamito « On porte des talons pour que personne ne nous regarde de haut. On met du maquillage pour cacher nos plaies, nos blessures et nos traumatismes…………Je suis Oscar, et je le resterai toujours. »
La préface est poignante, engagée, on voit le chemin parcouru et tout ce qu'il reste à faire, oui l'homosexualité est dépénalisée, oui le mariage est pour tous, oui le don du sang est accessible à tous, mais à quand ? exister, être soi au lieu de militer, à quand le choix de vivre sa vie sans avoir à se justifier ! Et c'est en ouvrant les yeux, le coeur et l'esprit qu'on y parviendra.
J'ai découvert le Drag quand j'étais étudiante, une soirée leur était consacrée dans une discothèque dans le département où j'habite. C'était un super moment, j'avais échangé avec elles sur leur art et leur vie ………, elles étaient coiffeur, banquier, perruquier. J'ai passé un moment unique, elles m'ont toujours fascinée.
Ce n'est pas tant le sujet du recueil qui m'a fait dire oui mais parce que je connaissais la plume de l'auteur, j'ai lu l'an dernier à l'occasion du prix du roman gay « Les morts insignifiants ». Et quelle claque !! J'ai un peu honte d'avouer que je n'ai pas fait de retour de lecture car c'est un très bon roman qui a d'ailleurs été récompensé par le prix du roman gay 2022 catégorie « premier roman », souhaitons que ce deuxième ouvrage connaisse le même succès.
Parlons de la couverture, magnifique, colorée, très esthétique, elle donne envie d'ouvrir le livre et de le lire. Il en est de même pour les illustrations, les portraits des Drag Queen dont nous allons faire la connaissance au fil du récit. D'ailleurs je pense que je vais me laisser tenter car un si bel ouvrage mérite de figurer en bonne place dans ma bibliothèque.
L'auteur nous prend par la main et nous emmène à la rencontre de ces artistes, car oui pour moi ce sont des artistes. Chacune va nous livrer une tranche de sa vie, souvent celle qui mêle l'homme du quotidien et la Drag Queen qui performe. Au-delà des paillettes, des perruques et des accessoires incroyables, le lecteur découvre avant tout des êtres humains qui partagent les bonnes et les mauvaises périodes de leurs existences. L'auteur les met en lumière, nous ouvre une porte sur ce « monde » méconnu. Chaque histoire est différente, chaque Drag l'est. Elles véhiculent toutes des émotions intenses, aucune d'entre elle ne m'a laissée indifférente, j'ai été touchée par leur pudeur, leur sincérité.
J'ai été époustouflée par les liens qui les unissent, avec comme fil rouge Laura Lamito, présente tout du long même si elle n'a pas vraiment sa propre histoire.
Le drag, comme un exutoire, comme une évasion, être quelqu'un d'autre ou au contraire un moyen de s'affirmer, d'exister. Ce livre transmet beaucoup de thèmes très forts : l'amitié, l'amour, la famille de sang et celle de coeur, la ténacité, les craintes, le rejet, l'affirmation de soi, la perte, la tolérance et plus que tout la légitimité d'exister en tant que tel.
J'ai vraiment apprécié l'approche de l'auteur pour nous relater ces histoires, il l'a fait en douceur, avec sensibilité presqu'avec timidité. le réel se marie à la romance avec fluidité.
La plume est sensible, émouvante, l'auteur a su créer des personnages auxquels on s'attache, j'ai particulièrement aimé Loucas/Mylène Mycoton et Isaac/ Lady Blanquette. Cependant la phrase qui m'a le plus marquée elle est de Laura Lamito « On porte des talons pour que personne ne nous regarde de haut. On met du maquillage pour cacher nos plaies, nos blessures et nos traumatismes…………Je suis Oscar, et je le resterai toujours. »
La préface est poignante, engagée, on voit le chemin parcouru et tout ce qu'il reste à faire, oui l'homosexualité est dépénalisée, oui le mariage est pour tous, oui le don du sang est accessible à tous, mais à quand ? exister, être soi au lieu de militer, à quand le choix de vivre sa vie sans avoir à se justifier ! Et c'est en ouvrant les yeux, le coeur et l'esprit qu'on y parviendra.
