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Critique de Lisaaron


Une jeune femme apprend le suicide de son amant, c'est son compagnon officiel qui lui annonce, c'est évidemment un sacré choc. Et c'est aussi le début de ce petit roman qui se dévore à toute allure.
La narratrice nous emmène avec elle pour trois ou quatre jours de deuil intense. Un deuil qu'elle traverse avec fracas. C'est le moins qu'on puisse dire.
Au-delà du langage cru et de l'humour mordant, bien décalé, c'est un livre très noir qui touche à des questions essentielles : les deuils, les liens mère-fille, les rivalités amoureuses et trahisons diverses, le goût de la vie lui-même.
De chapitre en chapitre, on suit Laure en se disant : « Non, pas ça, allez, arrête ». Pourtant, je n'ai pas réussi à lâcher ce texte avant d'avoir le fin mot de l'histoire.
Bien plus qu'égocentrique ou nymphomane, Laure m'a semblé d'une sincérité déconcertante, elle est peut-être un peu « dingo » (un mot qu'elle aime utiliser), mais peut-être pas tant que ça. Peut-être même qu'elle nous ressemble plus nous n'oserions l'admettre.
Ce livre a gagné le premier prix San-Antonio. Même si je ne suis pas certaine que les amateurs du légendaire commissaire apprécieront tous les délires de la narratrice, je trouve ça audacieux de la part des Éditions Fleuve d'avoir récompensé un livre aussi décalé.
Bref si vous voulez du bien noir un peu déjanté, foncez.
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