Après
Zola, me voilà plongée dans un
Balzac. Peut-être n'aurais-je pas dû ... car je n'ai pas pu m'empêcher de comparer ces deux écritures au dépend
De Balzac.
Mais le talent de l'auteur a su me faire dépasser cette comparaison et apprécier tout simplement ton propre style.
Cette figure du père avare, campagnard, avide d'argent est tellement travaillée et poussée à son paroxysme, qu'on es happée par cette histoire. Jusqu'où sera-t-il prêt à aller ?
notamment avec l'histoire des 100 sous de sa fille ...il ne plie que par crainte d'être "déshérité". le portrait tracé est vraiment répugnant.
Et de l'autre coté, nous avons la belle et ingénue Eugénie, dont le personnage prend en caractère, en détermination et même si dans ces temps-là, elle ne sera jamais maitre de son destin, elle arrive à vivre une vie comme elle l'entend.
Ce père Grandet restera longtemps grévé dans ma mémoire, surement plus qu'Eugénie.D'ailleurs, je n'ai cessé de me demander pourquoi intitluer ce roman
Eugénie Grandet et non le père Grandet (trop redondant avec le père Gloriot ? mais je ne connais pas la hiérarchie des oeuvres)
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