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Critique de jelgertijmenbakker


De ce roman, j'ai une nette préférence pour la deuxième partie des Illusions perdues, au titre d'Un grand homme de province à Paris, publiée séparément en 1839.

Comme Balzac s'occupait de mille projets d'écriture en même temps, obligé d'honorer différentes promesses pour une publication dans tel journal pour tel éditeur, ses plus grandes productions littéraires s'étalent souvent sur plusieurs années.
Il s'en excuse d'ailleurs dans la préface d'Un grand homme de province à Paris. Préface dans laquelle il s'emporte aussi contre la Belgique et les contrefaçons de ses oeuvres.

Et, honte à moi, je me suis procuré la contrefaçon d'Un grand homme de province à Paris, éditée chez Jamar à Bruxelles en 1839. de toute façon, les premières éditions parisiennes sont hors de prix.

Je préfère cette partie des Illusions perdues car c'est ici où nous assistons à la gloire et la chute de Lucien de Rubempré (ou Chardon, pour ceux et celles qui sont jaloux de son sex-appeal) dans Paris où tous les élans poétiques se meurent ; nous assistons à son initiation au monde corrompu de la presse et à la volupté sexuelle grâce à Coralie, comédienne qui s'offre toute entière au beau Lucien. Elle sera entraînée avec lui dans la chute impitoyable du poète d'Angoulême. Chute dont seul Lucien se relèvera, en tout cas dans ce livre-ci...
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