Lu après
La Duchesse de Langeais, j'ai été encore plus emportée par l'histoire de Raphaël de Valentin dans
La Peau de chagrin. On assiste lentement à sa mise à mort, à son agonie.
Les descriptions sont moins nombreuses ou alors plus fluides, l'histoire nous tient en haleine et les plus de 350 pages du roman défilent assez vite, même si la troisième partie fut pour moi un peu plus difficile à achever.
J'aime bien le personnage de Raphaël, ce stéréotype de la société de l'époque, il est attachant et son histoire est passionnante à suivre. La fin de
la Peau de chagrin n'est pas triste, même si elle se solde sur la mort du héros, après tout il n'a eu que ce qu'il méritait, on le regrettera peut-être un peu mais sans plus, assez déroutant finalement..
Un classique de plus pour moi et je suis heureuse de constater à chaque nouvelle lecture, que classique ne rime pas forcément avec ennui...ce fut un véritable plaisir de lire
La Peau de Chagrin, roman entre philosophie, récit de vie, Histoire, avec une légère pointe de fantastique.
Commenter  J’apprécie         100