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Critique de Laureneb


Comme Dumas ou Mérimée, comme les romantiques du XIXème siècle plus généralement, Balzac est fasciné par la Corse, qui a donné Napoléon à la France, mais surtout à l'histoire du monde, et par une de ses pratiques, la vendetta. Cette nouvelle fait penser à d'autres amants maudits qui ne devraient pas s'aimer à cause de leurs familles, Roméo et Juliette, en les inscrivant dans le cadre historique de la Restauration.
Car à côté de cette romance tragique, ce texte est aussi l'évocation des divisions politiques après les Cent Jours, en présentant les intrigues et les coteries, voire les mesquineries à l'intérieur d'un cercle féminin, ou plutôt de deux cercles féminins, les filles d'aristocrates légitimistes, et les filles de bourgeois enrichis. La jeune fille Corse, fervente bonapartiste, ne peut être que mal-aimée de toutes ses compagnes, d'autant qu'elle les surpasse en beauté et en talent. Ginevra est un beau personnage féminin passionné, à ses côtés Luigi fait assez falot, il n'a pas le caractère de son épouse.
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