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Critique de Myriam3


C'est une véritable tragédie amoureuse que Balzac nous propose ici avec toute l'efficacité et le romantisme nécessaire pour en faire un court roman captivant.
Le titre donne bien une idée de l'implacabilité du destin qui unit deux familles corses par la vengeance ancestrale: les di Piombo et les Porta. Ces derniers incendient la maison de Bartolomeo di Piombo et tuent son fils. Bartolomeo, qui réussit à sauver sa femme et sa fille Ginevra, en représailles, tue toute la famille Porta, dont le petit Luigi qu'il attache à son lit avant d'incendier leur maison à son tout. Puis il s'enfuit, avec femme et enfant, à Paris pour demander protection aux frères Bonaparte.
Quinze ans plus tard, la petite famille vit heureuse et soudée. Ginevra fait le bonheur de ses parents, elle est belle, agréable, et a le caractère fort de son père. Douée en peinture, elle participe tous les jours à un atelier avec d'autres jeunes filles de belles familles qui la jalousent.
Servin, propriétaire de l'atelier, cache chez lui un jeune proscrit blessé, napoléoniste et corse comme Ginevra.
Je m'arrêterai là pour la genèse de ce roman passionnant et court, mais complet car il s'intéresse à la fois à la situation politique, aux moeurs corses, et aux inégalités sociales qui concernent notamment les jeunes filles en âge de se marier.
Ce roman confirme également que pour ma part, j'accroche beaucoup plus aux courts romans et nouvelles De Balzac qu'à ses oeuvres plus magistrales.
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