AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de MaujeanClement


Balzac dans cette nouvelle de 1830 entremêle l'art, l'amour, la passion, mais surtout la vengeance.

Par vengeance, je ne veux pas dire la loi du Talion. Non, bien plus que de rendre coup sur coup, les Piombo et les Porta se vouent une haine destructrice. La vengeance, ou plutôt la vendetta corse outrepasse les lois, même celles de Napoléon!

Pour l'art, Ginevra donne toute la passion et la patience que l'on attribue habituellement à cet âge à l'amant. Objet d'un amour paternel aussi fort qu'égoïste, Ginevra se voue à ses parents. Mais l'amour d'une Piombo avec un Porta vient tout basculer.

La passion dévorante succède à la passion enivrante. Cet amour que la société refuse, ce bonheur impraticable va mener Ginevra et Luigi à leurs pertes. Leur faute est leurs noms, leurs obstinations, mais aussi leur impossibilité de subsister. Qu'il est difficile de vivre à Paris, où coexistent le luxe et la pauvreté la plus éclatante.

Nouvelle riche dans sa variété des thèmes abordés, elle n'est néanmoins pas à bouder.
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}