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Critique de Delta


Delta
24 février 2016
Un fois de plus on retrouvera dans cette oeuvre De Balzac, l'imaginaire côtoyant le réalisme.

On évoque dans cette oeuvre un artiste paraissant, par sa description, lui même un "tableau sans cadre". Ce vieillard, Fenhoffer, passera 10 années sur une oeuvre qu'il considère comme vivante, beaucoup trop minutieux, et qui, par ce défaut détruit sa toile. Il fait directement songer au mythe de Pygmalion, l'homme amoureux de sa sculpture.

De mon point de vue, ce livre s'oppose à la vision que peuvent avoir certains artistes sur l'Art. Ce livre, dans son idéologie, semble s'opposer à Piere Grassou, où l'on évoque l'Art comme une poésie et non une maladroite et approximative copie cependant minutieuse de la nature.

Uniquement le pied de Catherine Lescault est qualifié de perfection, le reste est gâché car ne représente pas la nature, car est recouvert de formes et couleurs irréalistes, abstraites.

Mais à part la constatation du talent de certains artistes, quel est l'intérêt d'un art où l'on n'exprime pas explicitement les sentiments de manière hyperbolique et où l'on représente la vie, que l'on peut de nos yeux observer sans se limiter à la surface de la toile ?

Je trouve donc décevant de prendre le parti de Porbus et Poussin, probablement trop naïfs et réalistes, pour développer un Art ayant une signification autre pour chaque oeil se posant dessus, contrairement à la vie.
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