AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de theobservor


Un court roman : grandeur et décadence sous Napoléon !!!
Destin à l'opposé je trouve du comte de Monte Cristo
L'histoire commence dans une étude d'avoué.
Arrive un vieil homme : il déclare être le colonel Chabert, mort à la bataille d'Eylau.
Le colonel obtient de maître Derville un rendez-vous et Chabert raconte alors son histoire.
enfant trouvé, a gagné ses galons de colonel dans la Garde impériale en participant à l'expédition d'Égypte de Napoléon Ier. Il a épousé Rose Chapotel, une fille de joie qu'il a installée dans un luxueux hôtel particulier.
Pendant la bataille d'Eylau, en 1807, blessé, il est déclaré mort. Mais, enfoui sous une montagne de cadavres, il est resté en vie.
Après de longs détours, il revient à Paris en 1817, pour découvrir que sa veuve , est maintenant remariée à un homme avide de pouvoir dont elle a deux enfants, porte maintenant le nom de « comtesse Ferraud ». Elle a d'autre part liquidé tous les biens du colonel Chabert
.Chabert voudrait retrouver ses biens, son rang et sa femme. Mais la femme du colonel refuse de reconnaître son ancien mari. Elle a tiré une fortune énorme de sa disparition, et c'est pour sa fortune que le comte Ferraud, l'a épousée.
Rose Chapotel redoute de perdre son rang, sa fortune et son mari. Mais, après une rencontre dans l'étude de maître Derville, qui a bien étudié l'affaire, la comtesse admet que le colonel n'est pas un imposteur. Derville conseille à Chabert de ne pas saisir la justice et d'accepter une transaction. Mais le colonel écoute une discussion entre la comtesse et son intendant, Delbecq, et se rend compte qu'il a été trompé. Il dit à sa femme qu'il la méprise et renonce à réclamer son dû.
Malgré le soutien de maître Derville, il renonce à toute transaction déshonorante et disparaît pour se réfugier à l'hospice de Bicêtre, où il devient l'anonyme numéro 164, septième salle. Rencontrant, quelques années après, l'homme rendu méconnaissable par la misère, Derville s'écrie : « Quelle destinée ! Sorti de l'hospice des "Enfants trouvés”, il revient mourir à l'hospice de la "Vieillesse”, après avoir, dans l'intervalle, aidé Napoléon à conquérir l'Égypte et l'Europe.
Commenter  J’apprécie          100



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}