Très court texte dans lequel
Balzac nous emmène explorer les origines de la rumeur, cet élégant et délétère sport parisien dans lequel la médisance et la flagornerie viennent tisser leur écheveau de fausses vérités quant à la réputation d'un personnage en vue.
Le personnage en question est
Madame Firmiani, riche et belle veuve dont la vertu est mise en cause par sa relation avec le jeune, et surtout pauvre, Octave de Camps. C'est à l'oncle bienveillant et lucide du jeune homme que reviendra de démêler le vrai du mensonge.
L'intrigue est mince et assez prévisible, mais la saveur de ce texte tient à la galerie de figures risibles que
Balzac se régale à dépeindre avec cynisme et humour,
L Observateur, le Contradicteur, l'Envieux ou encore le Flâneur, archétypes de poseurs prétentieux et stupides qui tous ensemble forment la rumeur en dégoisant leurs avis sur ladite
Madame Firmiani. Une comédie humaine peu glorieuse!
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