>
Critique de Julaye30
A travers ce roman de Marco Balzano, c'est l'histoire complexe de la région italienne Trentin-Haut-Adige que je découvre. A l'issue de la première guerre mondiale, en 1919, le traité de Saint-Germain-en-Laye attribue cette région du Tyrol du Sud à l'Italie. La population, autrefois germanophone, puisque rattachée à l'Autriche, doit dans les années 1920 s'italianiser sous la volonté de Mussolini.
C'est ce que raconte Trina, la narratrice, dans son récit construit comme une longue lettre adressée à sa fille. Elle évoque sa jeunesse dans le village de Curon et comment elle est tombée amoureuse de son père, Erich. le Massif de l'Ortles des pré-Alpes s'offre en guise de décor au lecteur.
1923, c'est l'année où Trina passe son baccalauréat. Avec ses amies Maja et Barbara, elle désire devenir institutrice. Mais l'histoire se dresse sur leur chemin. Il est désormais interdit d'enseigner l'allemand aux enfants. On commence même à rebaptiser les noms de rues. Plus grave, de nombreux autrichiens sont licenciés et les italiens arrivent massivement pour prendre leur place dans les administrations, dans l'enseignement... A défaut de pouvoir obtenir un poste, Trina enseigne clandestinement l'allemand dans une cave.
A l'aube de la seconde guerre mondiale, Hitler propose aux habitants de la région de rejoindre le Reich. Trina et son mari Erich décident de rester à Curon. Désormais, la population du village se divise entre les optants et les restants.
Le couple devra faire face à la disparition de leur fille Marica, à la guerre, à la construction inquiétante d'un barrage.
Le sujet s'inspire de faits réels bien que les personnages soient fictifs. Je comprends mieux le choix de cette couverture où figure le clocher de Curon devenu véritable lieu touristique. C'était très intéressant de découvrir ce pan de l'histoire, l'existence de divergences d'opinions entre ceux qui ont choisi de rejoindre l'Allemagne nazie et ceux qui sont restés du côté des italiens. le point négatif pour moi est que je ne suis pas parvenue à ressentir les émotions de Trina au cours de ma lecture. Cela m'a manqué pour apprécier pleinement le roman.
C'est ce que raconte Trina, la narratrice, dans son récit construit comme une longue lettre adressée à sa fille. Elle évoque sa jeunesse dans le village de Curon et comment elle est tombée amoureuse de son père, Erich. le Massif de l'Ortles des pré-Alpes s'offre en guise de décor au lecteur.
1923, c'est l'année où Trina passe son baccalauréat. Avec ses amies Maja et Barbara, elle désire devenir institutrice. Mais l'histoire se dresse sur leur chemin. Il est désormais interdit d'enseigner l'allemand aux enfants. On commence même à rebaptiser les noms de rues. Plus grave, de nombreux autrichiens sont licenciés et les italiens arrivent massivement pour prendre leur place dans les administrations, dans l'enseignement... A défaut de pouvoir obtenir un poste, Trina enseigne clandestinement l'allemand dans une cave.
A l'aube de la seconde guerre mondiale, Hitler propose aux habitants de la région de rejoindre le Reich. Trina et son mari Erich décident de rester à Curon. Désormais, la population du village se divise entre les optants et les restants.
Le couple devra faire face à la disparition de leur fille Marica, à la guerre, à la construction inquiétante d'un barrage.
Le sujet s'inspire de faits réels bien que les personnages soient fictifs. Je comprends mieux le choix de cette couverture où figure le clocher de Curon devenu véritable lieu touristique. C'était très intéressant de découvrir ce pan de l'histoire, l'existence de divergences d'opinions entre ceux qui ont choisi de rejoindre l'Allemagne nazie et ceux qui sont restés du côté des italiens. le point négatif pour moi est que je ne suis pas parvenue à ressentir les émotions de Trina au cours de ma lecture. Cela m'a manqué pour apprécier pleinement le roman.
