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Critique de cecilit


Délaissant pour un temps les salons victoriens, les bas-fonds londoniens et la mélancolique campagne anglaise (où j'ai pu croiser tour à tour la fragile Jane, l'affreux Jack ou l'inquiétant Mr Drood) , j'ai mis le cap en Hongrie. Tout d'abord dépaysée par ses montagnes, ses forêts de sapins, ses habitants aux patronymes si beaux mais parfois si imprononçables, j'y ai finalement retrouvé la même faune, la même misère qui cotoie la plus extrême des richesses, les mêmes "bien-nés" accrochés à leurs privilèges, davantage préoccupés par le prochain bal ou la prochaine course de chevaux que par le devenir de leur prochain, inconscients pour certains de la fin imminente de leur règne, les mêmes amants malheureux, la même soif de réussir ou de s'en sortir. Miklos Banffy a été mon guide dans cette fin de monde, un guide à l'oeil de peintre (une couleur pour chaque chose, chaque être, chaque émotion) , et je suis prête à le suivre dans cette aventure transylvaine à trois temps. Mais ensuite, je regagnerai sans doute la perfide Albion où mon esprit est décidément resté ancré.
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