Pour toutes celles à qui on a dit de s'asseoir et de se taire... et qui sont restées debout.
On est censées céder, toujours. Et ne jamais se battre. Pourquoi, à ton avis ? Parce qu'ils ont peur de ce qui se passerait si on le faisait.
tant de sang avait coulé dans cette arène. Comment était-il possible qu'un si grand nombre de morts ne laissent aucune tache?
Dans toutes les histoires, les femmes abandonnent tout. On est censées céder, toujours. Et ne jamais se battre. Pourquoi à ton avis ?
Parce qu'ils ont peur de ce qui se passerait si on le faisait.
« - Je ne veux pas d'une Grace présente ici contre son gré, reprit-il, si bas qu'elle faillit ne pas l'entendre. Je ne te forcerai pas davantage la main.
Elle ouvrit la bouche, et aucun son n'en sortit. Soudain, ses inquiétudes au sujet d'Asa, de Renzo et de Serina disparurent.
- Que dites-vous ?
- Je dis que je vais te libérer de tes obligations. »
Sa réponse était aussi savoureuse que du chocolat et aussi brûlante qu’un feu. Des paroles douces. Séductrices. Dangereuses.
Ce n'est pas être faible que vouloir résister!
Viridia était un monde où, jusque dans ses prisons, les femmes étaient dressées les unes contre les autres, sous le regard des hommes.
Les femmes n’avaient pas le droit de lire. Les femmes n’avaient pas le droit de choisir leur mari, leur métier, leur avenir. (…)Pas le droit de se couper les cheveux à moins qu’un homme ne le leur demande. Pas le droit d’avoir des idées. Pas le droit de choisir.
À Viridia, les femmes étaient opprimées parce que les hommes avaient peur d’elles. Des femmes avaient gouverné ce pays. Et l’histoire les avait dénigrées. Effacées.