Pure light

Pure light nous immerge en plein dans la culture Thaïlandaise. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir les coutumes de ce pays. Ce roman traite de plusieurs aspects de la société, que ce soit la masculinité toxique, la pression des médias dans la vie d'artiste ou encore la question de l'acceptation des orientations. La relation entre Adam et Saifah se développe tout en douceur en même tant que leur grande complicité. Ce sont des personnages qui ne peuvent que toucher. J'ai particulièrement aimé les scènes de tournage lorsque l'on sent les acteurs glisser dans la peau du rôle qu'ils incarnent dont ils prennent alors le nom dans la narration. La dualité d'identité entre acteur et personnage est très bien représentée ! Car l'art est partout dans Pure light, que ce soit le monde du cinéma, la pratique quotidienne de la photographie par Saifah qui capte l'essence de ce qu'il photographie (j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié l'incorporation des photos polaroïds au livre qui apportent réellement quelque chose au récit), ou encore - et surtout ! - la plume de Violette qui nous éblouit encore une fois en signant un magnifique roman.