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Critique de Pois0n
Il fait beau, Mr a posé une journée, le car pour la côte part dans vingt minutes : allez hop, serviette et crème solaire fourrés en speed dans le sac à dos, Nautamine, et zou ! direction la mer. Pour le bouquin à lire sur la plage, on verra sur place : rien à quoi une visite à la librairie locale ne puisse remédier. C'est comme ça que je me suis retrouvé avec un tome 9 (mais pouvant se lire indépendamment), se passant, ô heureux hasard, début Juin, en Bretagne, au bord de la mer. Impossible de trouver plus adéquat ! Bon, en pratique, j'aurai lu vingt minutes avant d'atteindre le stade homard malgré l'indice 50, alors le prochain qui dit qu'il n'y a pas de soleil en Bretagne, je l'étouffe avec une crêpe.
Ceci dit, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre aussi vite, puisque dès le lendemain soir, ses 343 pages étaient dévorées et digérées. La métaphore alimentaire n'est pas accidentelle : si la cuisine des deux soeurs n'est finalement pas très présente dans l'intrigue (qui aurait pu avoir n'importe quel autre cadre, au final), le livre présente régulièrement des restaurants locaux et leurs mets délicats. Au point de donner faim même si on ne touche personnellement jamais au poisson. Les paysages et villes que le commissaire Dupin traverse sont également joliment décrits. Bref, un véritable voyage littéraire, avec de somptueux couchers de soleil, jetées sous l'assaut des vagues, villas de rêve et mer changeante. Une ode à la Bretagne, tout simplement, transmettant tout l'amour de l'auteur pour sa patrie d'adoption.
Mais tout ça n'a aucun rapport avec ma vitesse de lecture. Non, en vérité, non seulement l'enquête est prenante, mais surtout, le texte est dépourvu de véritables chapitres, seulement de parties correspondant aux journées. Ceci dit, les paragraphes permettent de stopper régulièrement, mais cette absence de coupures nettes encourage étrangement à poursuivre.
D'autant que l'intrigue demeure opaque pendant très longtemps. Les policiers galèrent comme pas permis. Pourtant, on ne s'ennuie pas, parce qu'ils cherchent, partout, le sens d'une affaire qui leur échappe totalement : interrogatoire des proches, recherche de connexions entre eux, de mobiles potentiels, d'indices... Bref, ils tournent en rond, mais ne se tournent pas les pouces ! Comme eux, on brûle de découvrir quelque chose à quoi se raccrocher. Et ça fonctionne !
Vous l'aurez compris, il est impossible de deviner le fin mot de l'histoire avant que les protagonistes ne démêlent eux-mêmes tout ça.
Bref, je me suis régalé, et nul doute que je repartirai en escapade gourmande aux côtés du commissaire Dupin via ses précédentes enquêtes !
Ceci dit, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre aussi vite, puisque dès le lendemain soir, ses 343 pages étaient dévorées et digérées. La métaphore alimentaire n'est pas accidentelle : si la cuisine des deux soeurs n'est finalement pas très présente dans l'intrigue (qui aurait pu avoir n'importe quel autre cadre, au final), le livre présente régulièrement des restaurants locaux et leurs mets délicats. Au point de donner faim même si on ne touche personnellement jamais au poisson. Les paysages et villes que le commissaire Dupin traverse sont également joliment décrits. Bref, un véritable voyage littéraire, avec de somptueux couchers de soleil, jetées sous l'assaut des vagues, villas de rêve et mer changeante. Une ode à la Bretagne, tout simplement, transmettant tout l'amour de l'auteur pour sa patrie d'adoption.
Mais tout ça n'a aucun rapport avec ma vitesse de lecture. Non, en vérité, non seulement l'enquête est prenante, mais surtout, le texte est dépourvu de véritables chapitres, seulement de parties correspondant aux journées. Ceci dit, les paragraphes permettent de stopper régulièrement, mais cette absence de coupures nettes encourage étrangement à poursuivre.
D'autant que l'intrigue demeure opaque pendant très longtemps. Les policiers galèrent comme pas permis. Pourtant, on ne s'ennuie pas, parce qu'ils cherchent, partout, le sens d'une affaire qui leur échappe totalement : interrogatoire des proches, recherche de connexions entre eux, de mobiles potentiels, d'indices... Bref, ils tournent en rond, mais ne se tournent pas les pouces ! Comme eux, on brûle de découvrir quelque chose à quoi se raccrocher. Et ça fonctionne !
Vous l'aurez compris, il est impossible de deviner le fin mot de l'histoire avant que les protagonistes ne démêlent eux-mêmes tout ça.
Bref, je me suis régalé, et nul doute que je repartirai en escapade gourmande aux côtés du commissaire Dupin via ses précédentes enquêtes !
