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Critique de migdal


Une fois de plus Cédric Bannel combat simultanément sur deux fronts, en Afghanistan et en France, et cette fois il atterrit brutalement à Bagram et part à la recherche d'infirmières japonaises enlevées par un commando.

Nous retrouvons avec plaisir le Qomaandan Kandar à Kaboul et le commissaire Nicole Laguna (l'auteur a travaillé chez Renault) à Paris qui coopèrent avec Edgar Scan (un probable alias du romancier) pour neutraliser la « veuve blanche » …

Ce roman est sorti à l'été 2021, quelques semaines avant l'arrivée des talibans à Kaboul, et ce contexte est omniprésent tout au long des 528 pages où nous parcourons un pays sans état et sans nation. Resté à l'état tribal et pourri par la corruption, l'Afghanistan apparait comme un pays dont le gouvernement n'a aucun pouvoir et aucun moyen d'action face au banditisme ou à l'islamisme.

La géographie fait de ce pays le trait d'union entre la Chine et l'Iran, deux pays alliés contre l'occident, et l'un des mérites de «L'espion français » est de révéler les liens étroits qui associent les services secrets iraniens et les Talibans dans certaines opérations terroristes.

Cédric Bannel met en valeur le rôle des femmes et leur contribution (dans le milieu médical ou le monde informatique) dans le combat mené par les résistants afghans face à la barbarie … réel message d'espoir pour l'avenir de l'Afghanistan et des pays menacés par Daesh ou le pavot exploité à grande échelle pour affaiblir les « infidèles ».

Ce livre n'est donc pas seulement un polar car il aborde des sujets stratégiques et je le recommande vivement.
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