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Critique de ClarenceM


Un homme perd sa femme atteinte d'un cancer de l'estomac et choisit comme cadre funeste de cette dernière retraite, le hameau de villégiature de son enfance. Un enfant délaissé par ses parents trouve refuge le temps des vacances dans une famille avec des enfants de son âge et une mère dont la voluptueuse silhouette maternelle constituera la base de ses premiers émois amoureux.
Ces deux récits se développent en parallèle et ont pour narrateur une seule et même personne, à des différentes périodes de sa vie. Le procédé, s'il semble assez bien marcher dans l'ensemble, donne parfois lieu à des imbrications surprenantes. Par exemple le romancier décrit l'agonie de sa femme sur son lit de mort puis évoque aussitôt après son dépucelage avec la fille de la femme bedonnante et sensuelle.
Sans avoir l'air de rien, avec un style dépouillé et une plume approximative (le narrateur cherche ses mots, nomme sans certitude, ne dévoile rien et tâtonne plus qu'il ne dirige son propos), John Banville raconte son histoire crûment et ne cherche à épargner personne. Sa fille est décrite d'une manière peu avantageuse, sa femme fait des photographies qu'il méprise. Je n'ai malheureusement pas réussit à savoir si le récit traite de faits réels mais l'auteur fait preuve d'une sincérité et d'un courage qui force l'admiration.
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