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Critique de Zena14
Un homme dont la femme vient de mourir revient sur les lieux de son enfance, au bord de la mer, dans la maison même qui garde le souvenir d'un été déterminant pour le jeune garçon qu'il a été, cinquante ans plus tôt.
Il se remémore cet été lointain marqué par la rencontre avec une famille de vacanciers, l'expérience d'un univers différent, les premiers troubles amoureux et le cours dramatique, encore indéchiffrable, des évènements passés.
La douleur de la perte récente, avivée tout au long du récit par les souvenirs de la dernière année de vie de sa femme, le retour en arrière sur la vie écoulée, l'évocation du milieu familial disloqué et acrimonieux, tout nourrit un regard sans complaisance sur lui-même et ses semblables, ceux d'hier et d'aujourd'hui, dont il dresse des portraits incisifs.
C'est gris argent comme la mer, cruel, voire déprimant. Au fil de la lecture, cependant, le récit se fait de plus en plus tendu et je suis allée jusqu'au bout malgré quelques pauses !
Mais, surtout, mon plaisir de lecture est venu de l'écriture qui excelle à rendre sensible au lecteur ce que le narrateur (re)voit, ressent, touche même; toutes ces sensations captées dans les instants qu'il se remémore et qu'il transmet avec une extrême acuité et finesse.
Il se remémore cet été lointain marqué par la rencontre avec une famille de vacanciers, l'expérience d'un univers différent, les premiers troubles amoureux et le cours dramatique, encore indéchiffrable, des évènements passés.
La douleur de la perte récente, avivée tout au long du récit par les souvenirs de la dernière année de vie de sa femme, le retour en arrière sur la vie écoulée, l'évocation du milieu familial disloqué et acrimonieux, tout nourrit un regard sans complaisance sur lui-même et ses semblables, ceux d'hier et d'aujourd'hui, dont il dresse des portraits incisifs.
C'est gris argent comme la mer, cruel, voire déprimant. Au fil de la lecture, cependant, le récit se fait de plus en plus tendu et je suis allée jusqu'au bout malgré quelques pauses !
Mais, surtout, mon plaisir de lecture est venu de l'écriture qui excelle à rendre sensible au lecteur ce que le narrateur (re)voit, ressent, touche même; toutes ces sensations captées dans les instants qu'il se remémore et qu'il transmet avec une extrême acuité et finesse.
