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Critique de Prudence


Un préambule averti du procès intenté pour outrage à la morale publique, mais ce qui est accepté, toléré, à bien changé depuis 1874...
Ai-je été choquée? non. Ai-je été intriguée, gênée, déstabilisée par les nouvelles? oui, parfois.
Qu'est-ce que j'en retiens? Une sensation mal définie de malaise, de quelque chose qui ne s'emboite pas correctement.
Les nouvelles sont censées tourner autour de femmes, diaboliques, ou en tout cas loin d'être pures, mais elles sont parfois juste des femmes amoureuses, des femmes accusées, des enfants amoureuses... Les hommes y sont aussi coupables, souvent plus qu'elles, mais la parole leur appartient. L'Histoire est écrite, dit-on, par les vainqueurs. Au final, c'est ce que j'en conclus: les femmes sont dépossédées de leur parole, elle n'est, au mieux, que racontée par des hommes à des hommes.
Toujours un homme raconte à un autre, ou plusieurs (sauf lorsque Don Juan raconte à des femmes), une histoire où une femme est un des protagonistes principaux de ces contes licencieux, pervers, torturés.
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