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Critique de Renart_F
Julia est le premier tome d'une fresque familiale ayant pour cadre le domaine de Mogador, en Camargue, au milieu du XIXe siècle.
L'auteur nous raconte avec brio l'histoire de cette femme qui traverse les tourments de son époque. J'ai aimé le personnage de Julia car elle est toute petite et menue, mais elle est bien plus forte qu'elle n'en a l'air. le couple qu'elle forme avec Rodolphe est édifiant car il montre que malgré les différences de caractère, les tensions et les drames de la vie, l'amour et le désir de rester uni peuvent l'emporter.
Les personnages sont très bien dépeints et réalistes. J'ai bien aimé lire le quotidien de ces familles de propriétaires terriens, qui sont tous établis dans des domaines à quelques kilomètres seulement les uns des autres. On voit les enfants grandir, les hommes et les femmes mûrir, au gré de ce que leur impose la vie.
On a aussi un aperçu assez juste, je pense, de ce qu'était la société bourgeoise au milieu du XIXe siècle : les tensions politiques entre royalistes, républicains et fervents défenseurs de l'empereur Napoléon III ; on voit aussi les rôles très définis de la femme (fille, épouse et mère, ou sinon religieuse), qui laissent peu de place à l'improvisation.
Par rapport au deux tomes suivants, je dirai que Julia est le plus "contemplatif". On y trouve beaucoup d'introspections, de réflexions sur la vie, l'amour, la mort...
Je garde un souvenir marquant de ce livre.
L'auteur nous raconte avec brio l'histoire de cette femme qui traverse les tourments de son époque. J'ai aimé le personnage de Julia car elle est toute petite et menue, mais elle est bien plus forte qu'elle n'en a l'air. le couple qu'elle forme avec Rodolphe est édifiant car il montre que malgré les différences de caractère, les tensions et les drames de la vie, l'amour et le désir de rester uni peuvent l'emporter.
Les personnages sont très bien dépeints et réalistes. J'ai bien aimé lire le quotidien de ces familles de propriétaires terriens, qui sont tous établis dans des domaines à quelques kilomètres seulement les uns des autres. On voit les enfants grandir, les hommes et les femmes mûrir, au gré de ce que leur impose la vie.
On a aussi un aperçu assez juste, je pense, de ce qu'était la société bourgeoise au milieu du XIXe siècle : les tensions politiques entre royalistes, républicains et fervents défenseurs de l'empereur Napoléon III ; on voit aussi les rôles très définis de la femme (fille, épouse et mère, ou sinon religieuse), qui laissent peu de place à l'improvisation.
Par rapport au deux tomes suivants, je dirai que Julia est le plus "contemplatif". On y trouve beaucoup d'introspections, de réflexions sur la vie, l'amour, la mort...
Je garde un souvenir marquant de ce livre.
