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Critique de umezzu


Hiver 1759, une jeune fille est retrouvée morte, allongée nue sur une tombe, une hostie noire sur le corps. le gardien du cimetière semble lui être mort... de peur. Pas de doute, une messe noire, où les participants invoquent le diable pour réaliser leurs envoûtements a eu lieu au milieu de ces tombes. Évidemment Sartine, le lieutenant de police, dépêche Volnay, le commissaire aux morts étranges, et son assistant, le moine, chargé d'examiner scientifiquement les cadavres. Mais ce genre de pratique sataniste étant répandu dans la haute-noblesse de l'époque (on est quelques décennies après l'affaire de la marquise de Brinvilliers et de l'empoisonneuse La Voisin, impliquant quelques uns des plus grands noms du Royaume), Sartine met dans les pattes des deux enquêteurs Hélène, une jeune femme déterminée, qui ne laisse pas indifférent le moine, en dépit de leur différence d'âge. Volnay observe tout cela avec un mélange de jalousie et de méfiance viscérale face aux manigances de Sartine. Plus l'enquête avance, plus les liens avec le monde des forces obscures s'impose. Une situation qui convient parfaitement au Procureur nommé par le Roi, zélé partisan du parti dévot, rêvant de raviver les feux de l'Inquisition.

Ce deuxième tome de la série du commissaire aux morts étranges laisse la même impression que le premier. Par moments, l'intrigue fascine par son mélange d'érudition et de jeux sur la modernité, telle qu'elle s'impose dans le XVIII éme siècle. Les personnages sont complexes et difficiles à appréhender. le passé du moine laisse place à beaucoup d'incertitudes. Puis, pendant de longues parties, l'auteur envoie ses enquêteurs suivre des fausses pistes constituées de bric et de broc. L'auteur projette une vision assez sombre du règne de Louis XV, d'où peu de personnages sortent grandis. le récit s'enlise. Avant de repartir, autant à coups d'épée que de déductions.
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