De l'odeur de l'encre

Le titre, tout comme la quatrième de couverture sont trompeurs. Nous sommes certes dans un récit ponctué de longues lettres langoureuses adressées à un homme aimé par une femme à la fois sensuelle et romantique. Mais très vite, nous nous apercevons que quelque chose ne tourne pas rond. Ne serait-ce que le pronom utilisé par la narratrice, qui passe du "Je" au "elle" sans raison. Puis vient l'histoire d'un pauvre chat auquel on coupe une oreille: quel drôle de réflexe pour une enfant. Et enfin, les sous-entendus d'agressions dans l'enfance qui, on le sent, ont laissé de profondes marques dans l'âme et le corps de cette femme.
Car cette femme souffre de psychose délirante chronique; trouble parfaitement représenté par l'écriture de l'auteure, très éthérée, parsemée et instable.
J'ai tenu jusqu'au bout de la lecture grâce au style, mais l'histoire ne m'a pas plu.