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Critique de Davalian
C'est Noël ! Et les éditions Glénat l'ont bien compris, raison pour laquelle, ils proposent une anthologie d'histoires de Noël de Donald…
Il faut être vigilants car tout est annoncé dans le titre et la quatrième de couverture. Il s'agit ici d'une compilation des meilleures histoires de Carl Barks ayant pour thème Noël. Hélas, rien n'indique comment la sélection a été opérée… Il faudra se contenter d'une mise en page minimaliste, sans explication complémentaire, ni même un récapitulatif, comme cela est proposé dans les autres intégrales.
Les choix paraissent d'autant plus arbitraires qu'ils ne concernent qu'un seul auteur. Bon certes, il s'agit du grand maître des canards, mais quand même. Tout cela ressemble à un produit commode, vite composé et vite proposé sur les étals des librairies pour être facilement écoulé.
Clairement l'on pourrait se dire, bah, après tout, voilà un ouvrage qui fera plaisir aux petits. Oui… mais non ! Comme de coutume, le prix n'est pas très accessible pour laisser ce volume entre de petites mains, pas forcément soigneuses. Les histoires sont par ailleurs datées… elles plairont davantage à un public plus âgé. Car les plus jeunes ne se reconnaîtront pas forcément ici (à moins de prendre un sacré coup de vieux en devant à des questions du type : c'est quoi la vente par catalogues, mais pourquoi i n'y a jamais de télé, d'écran, de jeux vidéo…).
Il en va de même pour les clichés véhiculés ici et qui sentent bon « l'antan » ce que tout cela ne pose question. Par un tour admirable, toutes les questions pouvant fâcher (notamment celles concernant la religion) son évitées.
Dans le même ordre d'idée, les leçons de morale sont parfois assénées avec adresse et parfois elles sont bien moins habilement insérées et pourront heurter, tant celles-ci sont présentées comme des vérités incontestables. le comportement parfois trop louable de Riri, Fifi et Loulou semble également poussé à l'extrême de la gentillesse ou des enfantillages et sombre à plusieurs reprises dans la caricature.
Autre difficulté par laquelle il faudra passer : Noël n'est ici souvent qu'un prétexte ou à un simple élément de contexte pour développer une intrigue qui n'offre pas forcément de lien avec cette période si particulière de l'année. Une histoire, celle du savon est un bel exemple, mais il y en a tant d'autres.
Les histoires en elles-mêmes restent variées. Donald va donner de sa personne dans de nombreuses situations : le voilà gardien de phare, vendeur de carte de voeux, confrontés à trois petits monstres bien décidés à remettre en doute ses compétences parentales et à un oncle que tout le monde connaît… sans oublier des problèmes d'argent récurrents. Quelques récits retiendront l'attention et démontreront une nouvelle fois le talent du maitre (notamment le passage dans l'espace), mais l'on peut s'interroger sur le bien-fondé de leur présence dans ce recueil.
Les histoires les plus fréquentes seront relativement courtes. Il faudra donc composer ici avec des récits bon enfant souvent composés d'une dizaine de pages voire moins. Bref, voici une lecture idéale pour la soirée, lorsque l'on est confortablement installé bien au chaud. Dans ces conditions, il est particulièrement plaisant de découvrir quelques pépites, notamment deux participations du père Noêl (ce qui reste quand même peu).
Quelques récits d'aventures viendront surprendre le lecteur. Voilà notamment Donald et ses neveux qui doivent partir au Canada pour une drôle de mission… qui les fera affronter les Rapetous pour la seule et unique fois. Lagrogne fera également une apparition dans une histoire qui se retrouve étrangement placée en fin de volume apportant un terme un peu décevant à ce recueil.
Les personnages secondaires seront au rendez-vous : Picsou, forcément mais également Grand-mère, Géo (qui aura même droit à sa propre histoire), Daisy tandis que Gontran devra se contenter de quelques apparitions, bien suffisantes.
Les joyeux Noëls de Donald est donc ce qu'il semble être : un produit qui sent bon le placement commercial et c'est hélas bien le cas ! Difficile de lui trouver un public et difficile de l'apprécier vraiment, tant l'attente était grande. Dommage, car les éditions Glénat nous avaient habitués à bien mieux, tout particulièrement au travers des intégrales consacrées à Carl Barks ou à Don Rosa.
Il faut être vigilants car tout est annoncé dans le titre et la quatrième de couverture. Il s'agit ici d'une compilation des meilleures histoires de Carl Barks ayant pour thème Noël. Hélas, rien n'indique comment la sélection a été opérée… Il faudra se contenter d'une mise en page minimaliste, sans explication complémentaire, ni même un récapitulatif, comme cela est proposé dans les autres intégrales.
Les choix paraissent d'autant plus arbitraires qu'ils ne concernent qu'un seul auteur. Bon certes, il s'agit du grand maître des canards, mais quand même. Tout cela ressemble à un produit commode, vite composé et vite proposé sur les étals des librairies pour être facilement écoulé.
Clairement l'on pourrait se dire, bah, après tout, voilà un ouvrage qui fera plaisir aux petits. Oui… mais non ! Comme de coutume, le prix n'est pas très accessible pour laisser ce volume entre de petites mains, pas forcément soigneuses. Les histoires sont par ailleurs datées… elles plairont davantage à un public plus âgé. Car les plus jeunes ne se reconnaîtront pas forcément ici (à moins de prendre un sacré coup de vieux en devant à des questions du type : c'est quoi la vente par catalogues, mais pourquoi i n'y a jamais de télé, d'écran, de jeux vidéo…).
Il en va de même pour les clichés véhiculés ici et qui sentent bon « l'antan » ce que tout cela ne pose question. Par un tour admirable, toutes les questions pouvant fâcher (notamment celles concernant la religion) son évitées.
Dans le même ordre d'idée, les leçons de morale sont parfois assénées avec adresse et parfois elles sont bien moins habilement insérées et pourront heurter, tant celles-ci sont présentées comme des vérités incontestables. le comportement parfois trop louable de Riri, Fifi et Loulou semble également poussé à l'extrême de la gentillesse ou des enfantillages et sombre à plusieurs reprises dans la caricature.
Autre difficulté par laquelle il faudra passer : Noël n'est ici souvent qu'un prétexte ou à un simple élément de contexte pour développer une intrigue qui n'offre pas forcément de lien avec cette période si particulière de l'année. Une histoire, celle du savon est un bel exemple, mais il y en a tant d'autres.
Les histoires en elles-mêmes restent variées. Donald va donner de sa personne dans de nombreuses situations : le voilà gardien de phare, vendeur de carte de voeux, confrontés à trois petits monstres bien décidés à remettre en doute ses compétences parentales et à un oncle que tout le monde connaît… sans oublier des problèmes d'argent récurrents. Quelques récits retiendront l'attention et démontreront une nouvelle fois le talent du maitre (notamment le passage dans l'espace), mais l'on peut s'interroger sur le bien-fondé de leur présence dans ce recueil.
Les histoires les plus fréquentes seront relativement courtes. Il faudra donc composer ici avec des récits bon enfant souvent composés d'une dizaine de pages voire moins. Bref, voici une lecture idéale pour la soirée, lorsque l'on est confortablement installé bien au chaud. Dans ces conditions, il est particulièrement plaisant de découvrir quelques pépites, notamment deux participations du père Noêl (ce qui reste quand même peu).
Quelques récits d'aventures viendront surprendre le lecteur. Voilà notamment Donald et ses neveux qui doivent partir au Canada pour une drôle de mission… qui les fera affronter les Rapetous pour la seule et unique fois. Lagrogne fera également une apparition dans une histoire qui se retrouve étrangement placée en fin de volume apportant un terme un peu décevant à ce recueil.
Les personnages secondaires seront au rendez-vous : Picsou, forcément mais également Grand-mère, Géo (qui aura même droit à sa propre histoire), Daisy tandis que Gontran devra se contenter de quelques apparitions, bien suffisantes.
Les joyeux Noëls de Donald est donc ce qu'il semble être : un produit qui sent bon le placement commercial et c'est hélas bien le cas ! Difficile de lui trouver un public et difficile de l'apprécier vraiment, tant l'attente était grande. Dommage, car les éditions Glénat nous avaient habitués à bien mieux, tout particulièrement au travers des intégrales consacrées à Carl Barks ou à Don Rosa.
