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Critique de Ianilecteur
Voilà une belle histoire. Une histoire dure aussi, sans concession. Celle d'un homme qui a commis un crime abominable. Pourtant, l'auteure ne juge pas, elle donne les faits, elle explique.
Avec une précision quasi ethnographique, Marie-Denise BARON nous décrit le monde pénitentiaire et celui de la Justice dans toutes leurs arcanes : les enquêtes de police, la prison, les relations entre détenus, les petites combines, les avocats avec leurs degrés engagements divers, les personnels de probation, les familles avec leurs craintes et leurs blessures, les espoirs et désillusions des condamnés…
Tout est dans le titre particulièrement bien choisi. Nous accompagnons le cheminement de cet homme, sincère dans son déni, sincère dans son combat pour ne pas être « comme son père », mais qui est rattrapé par son enfance.
Chacun se fera son opinion avec cette histoire qui en est une sans en être une puisqu'il s'agit d'une histoire vraie. Mais comment ne pas croire que la justice, seule, est incomplète ? Elle peut être pleinement rendue uniquement parce qu'un détenu trouve, au long de son chemin, des personnes de grande qualité humaine. Chacune à son niveau, avec sa petite pierre, l'aide à ouvrir les yeux, à comprendre, à accepter l'inacceptable.
C'est sans doute là que réside l'espoir de résilience, dans la qualité des êtres qui accompagnent.
Avec une précision quasi ethnographique, Marie-Denise BARON nous décrit le monde pénitentiaire et celui de la Justice dans toutes leurs arcanes : les enquêtes de police, la prison, les relations entre détenus, les petites combines, les avocats avec leurs degrés engagements divers, les personnels de probation, les familles avec leurs craintes et leurs blessures, les espoirs et désillusions des condamnés…
Tout est dans le titre particulièrement bien choisi. Nous accompagnons le cheminement de cet homme, sincère dans son déni, sincère dans son combat pour ne pas être « comme son père », mais qui est rattrapé par son enfance.
Chacun se fera son opinion avec cette histoire qui en est une sans en être une puisqu'il s'agit d'une histoire vraie. Mais comment ne pas croire que la justice, seule, est incomplète ? Elle peut être pleinement rendue uniquement parce qu'un détenu trouve, au long de son chemin, des personnes de grande qualité humaine. Chacune à son niveau, avec sa petite pierre, l'aide à ouvrir les yeux, à comprendre, à accepter l'inacceptable.
C'est sans doute là que réside l'espoir de résilience, dans la qualité des êtres qui accompagnent.
