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Critique de Souri7


Souri7
07 septembre 2017
Troisième opus des aventures du cuisinier Savoisy, saga familiale historique et gastronomique permettant de découvrir ou redécouvrir l'Histoire d'une manière alléchante.


Quatorze années après les péripéties rencontrées dans Meurtres à la pomme d'or, François a refait sa vie loin de Montpellier, dans la cité papale. Devenu le secrétaire du grand Scappi, cuisinier du pape, François est malgré lui pris dans une sombre histoire de chantage visant à s'accaparer le livre sur lequel il travaille avec Scappi. Faisant également partie d'un groupe d'ami artiste, François est également plongé dans l'horreur suite à un diner orgiaque où des demoiselles sont assassinées de manière atroce... et un peintre enlevé.
Afin de se sortir de cet embrouillamini, François va devoir prendre la route afin de trouver des alliés. Traversant une bonne partie de l'Italie, puis la Suisse, son périple ne sera pas de tout repos...


Ce roman n'est en rien un roman policier historique. Après avoir lu les deux précédents, il est évident que Michèle Barrière ne cherche aucunement à nous faire frémir d'horreur ou nous plonger dans un univers énigmatique. Ici, nous avons plutôt à faire avec un roman historique d'aventures à la sauce "familale" où nous suivons les grands moments de l'Histoire du point de vue d'une famille : Les Savoisy. Cette introspection dans le passé ne se contente cependant pas de nous relater des faits, mais de nous offrir un autre point de vue : L Histoire vue du côté des coulisses, ici les cuisines et la gastronomie de l'époque.


Natures mortes au Vatican nous plonge dans une Renaissance des plus fastueuses où les artistes pullulent et donneront naissance aux oeuvres que nous pouvons tous admirer aujourd'hui. Une époque également sombre et changeante avec une opposition entre les protestants et les catholiques, les conservateurs et les artistes. L'art qui autrefois était mis en avant commence à être censuré au nom de la religion, de la décence ou de l'intérêt national.
Michèle Barrière nous permet également de découvrir les changements s'opérant petit à petit à cette époque au sein de la cité papale. Les papes qui autrefois étaient puissants et au-dessus des rois ont toujours aimé le luxe et n'hésitaient pas à le montrer : oeuvres d'art, palais, mariage. le poste de pape permettait également d'enrichir sa famille et de nommer ses proches à des postes importants. La foi ou la volonté de transmettre la parole de Dieu n'était rien comparé au désir de pouvoir. Un Vatican gangréné par les complots, les orgies... bref... la décadence en tout. Seulement, comme le montre Natures mortes au Vatican, un souffle de révolte et de changement commence à se faire sentir...


Globalement, un livre sympathique, mais pas des plus extraordinaire. le résumé laisse entrevoir une sorte d'épopée mouvementée avec crimes à foison. le bilan est triste... Les crimes des jeunes filles lors du dîner ne sont qu'une parenthèse ouverte et rapidement refermée par l'auteur qui passe ensuite à autre chose. Dommage ! le roman est certes bon, mais il manque cruellement de SUSPENS pour le rendre palpitant.
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